L’intersyndical du Centre hospitalier universitaire de Brazzaville (CHU-B) vient de déposer un avis de grève générale illimitée sans service minimum suite au licenciement jugé abusif de Victor Bienvenu Kouama président dudit regroupement syndical.
Si le nouveau directeur général du Centre hospitalier universitaire de Brazzaville, Denis Bernard Raiche, avait encore des doutes sur l’ampleur de sa mission à la tête de la structure sanitaire, il n’aura pas attendu longtemps avant d’avoir des arguments pour forger sa conviction.
Tout juste dix (10) jours après son arrivée à la direction du CHU-B, Denis Bernard Raiche vient de recevoir son premier avis de grève. Un avis qui fait suite à l’ultimatum lancé, ce début de semaine, par l’organisation syndicale après le licenciement de Victor Bienvenu Kouama, président de l’intersyndical du CHU-B.
« Après le refus catégorique du directeur général du CHU-B, Denis Bernard Raiche, de rétablir dans ses droits le camarade Victor Bienvenu Kouama, président de l’intersyndical, licencié abusivement le 05 octobre 2020, l’assemblée générale des travailleurs du CHU-B a décidé d’une grève générale et illimitée sans service minimum à compter du lundi 12 octobre 2020 à 7 heures. », indique la communication.
Un vrai coup dur pour le nouveau management canadien qui devra composer, sous pression, « des solutions d’apaisement du climat social » au sein de la structure sanitaire telles que recommandées par les autorités congolaises.
De plus, la situation de crise sanitaire du Covid-19 offre un contexte de moins approprié à l’inactivité d’une structure de référence comme le CHU-B qui fait partie des centres de prise en charge des malades de cette pandémie mondiale.
L’équipe managériale a lancé cette semaine une campagne de recrutement à travers laquelle elle ambitionne de recruter une centaine d’agents, afin de rehausser de façon pérenne la qualité des soins offerts aux patients.
