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Anatole Collinet Makosso : “les graves menaces que font peser la corruption entravent la croissance économique”

Les travaux de la réunion extraordinaire d’opérationnalisation de la mise en place de la plateforme sous-régionale du  réseau des institutions nationales anti-corruption d’Afrique centrale (RINAC) se sont ouverts ce lundi 22 janvier à Brazzaville sous l’autorité du Premier ministre Anatole Collinet Makosso.

“Combattre la corruption devient une question de survie collective” sont les mots employés par le Chef du gouvernement Anatole Collinet Makosso, ce lundi 22 janvier à l’ouverture des travaux de la réunion extraordinaire du  réseau des institutions nationales anti-corruption d’Afrique centrale (RINAC).

Cette réunion consiste à rendre opérationnelle cette plateforme sous-régionale devant permettre de coordonner les efforts, les synergies et les stratégies, les actions de lutte contre la corruption dans l’espace de la de la CEEAC.

« Le RINAC qui va être opérationnaliser au cours des travaux de cette réunion extraordinaire est un signal fort de notre engagement collectif à coopérer fermement à la lutte contre la corruption en Afrique centrale  », a déclaré le président de la Haute autorité de lutte contre la corruption (Halc) Emmanuel Ollita Ondongo.

Selon le Premier ministre la nécessité de rendre opérationnelle cette plateforme sous-régionale s’impose tenant compte de l’urgence que revêt la problématique de la corruption.

« Les graves menaces que font peser la corruption réelle ou supposée et les infractions assimilées sur l’économie de nos Etats entravent la croissance économique, les efforts de développement sont sapés, l’exploitation et la distribution équitable des richesses naturelles compromises la lutte contre la pauvreté et fausse la saine concurrence dans les transactions commerciales », a signifié Anatole Collinet Makosso.

Un commentaire

  1. Présent depuis 10 ans au congo. Je n entend que cela…….lutter contre la corruption……. ou sont les résultats. Pis encore……on ne parle que de corruption , on oublie de façon volontaire ou non , que les corrompus ( apprentis) ont appris et en savent autant que les maitres( corrupteurs), et que la corruption a changé de visage pour s appeler racket organise par l ensemble des administrations congolaises. Le vers est bien ancre dans le fruit. Le frein au développement….le voilà. Au delà sans accalmie de ce racket et sans mesures fiscales incitatives fortes, comment des investisseurs se risqueraient ici. Et pourtant il reste tout à faire. La côte d ivoire à pris des mesures fiscales fortes et font venir les investisseurs. Cqfd

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