Opération de sécurisation du processus électoral à Pointe-Noire et au Kouilou
Le commandant des forces de Police, le général Jean François Ndéngué, s’est rendu dans la capitale économique où il a officialisé le lancement de l’opération de sécurisation du processus électoral dans les départements du Kouilou et de Pointe-Noire.
C’est en sa qualité de premier vice-président du comité sécurité de la commission nationale électorale indépendante (CNEI) que le général Ndengué, s’est adressé à la corporation à laquelle il appartient. Une précision notée par l’officier supérieur à travers laquelle il a appelé gendarmes et militaires à se sentir « fraternellement concernés » par son adresse.
Jean-François Ndéngué a d’abord salué le rôle joué par les forces de l’ordre dans la lutte contre la pandémie du Covid-19 qui touche notre pays. « Je vous dis toute la fierté de notre corporation, parce que partout sur le territoire national les policiers, les policières, gendarmes et militaires ont contribué efficacement au succès du dispositif gouvernemental de lutte contre la pandémie du coronavirus Covid19 » a-t-il indiqué.
Embrayant sur le scrutin électoral imminent, le commandant des forces de Police a invité les forces de l’ordre à remplir leur devoir sans aucune discrimination, vigoureusement et conformément aux règles de procédures en vigueur. Il a instruit à la sécurisation « des agents électoraux, des bureaux de vote, du matériel de vote, des candidats, des électeurs, des observateurs nationaux et internationaux. »
De la part des officier, le général Ndéngué dit attendre un travail minutieux et professionnel « un travail sérieux de renseignement et de dissuasion » précise-t-il. Il poursuit en interpellant les responsables des partis politiques, à ces derniers, il demande d’encadrer et de discipliner leurs militants, car dit-il, « le devoir de sécurité concerne aussi bien la force publique, que les autres citoyens. »
C’est en sens que pour finir, Jean François Ndéngué met en garde les parents, à qui il demande de bien tenir leurs enfants pour éviter qu’ils ne soient manipulés par quelques politiciens véreux. « Dans un contexte de lutte contre les Kulunas et les bébés noirs, les parents qui failliront endosseront toute la responsabilité des dérives criminelles que pourraient poser leurs enfants souvent mineurs. » a-t-il conclu.