Présidentielle 2021

Denis Sassou Nguesso : « Je veux un Etat protecteur, un Etat de droit »

Le président réélu Denis Sassou Nguesso s’engage solennellement à la restauration d’un « Etat protecteur », un « Etat de droit ». C’est ce qui ressort de sa déclaration solennelle prononcée cette fin de semaine lors de son investiture. 

Denis Sassou Nguesso a prêté serment ce 16 avril, au Palais des Congrès de Brazzaville pour un nouveau mandat de cinq ans devant la Cour constitutionnelle, le Sénat et l’Assemblée Nationale conformément à la constitution congolaise. 

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Au cours de cette cérémonie solennelle d’investiture, Denis Sassou Nguesso a pris un chapelet d’engagements en faveur de la Nation et du peuple congolais. 

Pour ce nouveau quinquennat, Denis Sassou Nguesso mise essentiellement sur la restauration d’un « Etat protecteur ». Un des piliers majeurs de la gouvernance institutionnelle et systémique contenus dans son programme gouvernemental « Ensemble, poursuivons la marche ». 

« S’agissant de la gouvernance institutionnelle et systémique, il est question ici de consolider le socle du vivre ensemble congolais. La paix, l’unité, le sens civique, la justice impartiale, la décentralisation, mais aussi la lutte quotidienne contre la pauvreté, le communautarisme, les antivaleurs et la violence sous toutes ses formes. », a-t-il déclaré.

Selon lui, ce ne sont pas les outils qui manquent pour réformer notre administration, « c’est le courage de s’en servir ».

Face à cet état de fait, l’élu du peuple assure veiller, « avec vigilance » et « sans faiblesse », à garantir l’application rigoureuse des textes en vigueur en matière de « politique de tolérance zéro ».

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« Eh bien, ce courage, soyez-en persuadés, ne nous manquera pas. Nous l’aurons, Je m’y engage, pour lutter contre les antivaleurs dans les administrations et les organismes publics. Nous l’aurons pour élaborer une politique nationale de lutte contre la corruption et renforcer les moyens dont sont dotés la Haute autorité, l’inspection générale des finances et le Contrôle général de l’Etat… », a-t-il souligné.

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