Les parlementaires s’enquièrent de la situation du terminal pétrolier de Djeno
La Commission économique et finances de l’Assemblée Nationale conduite par son président Maurice Mavoungou a effectué une visite d’inspection au terminal pétrolier de Djeno dans le département du Kouilou.
La descente a permis aux membres de la délégation dépêchée de faire un état des lieux des infrastructures dédiées à l’exploitation du plus important gisement pétrolier et gazier du pays, avant la fin de la période d’exploitation transitoire accordée au Groupe Total par l’Etat congolais, qui arrive à échéance le 31 décembre 2020.
Pour ce faire, les parlementaires ont été accompagnés par des experts congolais de l’administration douanière et du fisc national pour faire la constatation du site de Djeno avant la fin dudit moratoire.
Depuis sa création en 1972, le terminal de Djeno a été sous exploitation et gestion de l’opérateur pétrolier français, Groupe Total E&P Congo (63 %) et la société italienne ENI Congo (37 %). Ce, dans le cadre d’un partenariat public-privé arrivé à expiration le 17 novembre dernier.
Cette visite est donc une manière pour les élus du peuple de s’enquérir du mode de gestion de cette infrastructure stratégique du pays qui génère, plus de 95% de la production congolaise de pétrole brut, soit environ 220 000 barils par jour (2015).
« Ce terminal était exploité et géré par un de nos partenaires pétroliers. Depuis le 18 novembre de cette année, donc le lendemain du 17, ce terminal est entré dans le patrimoine congolais. Et à ce titre, au nom des 5 millions 400 congolais, nous sommes venus regarder ce qu’est notre bien, ce qu’il est devenu, dans quel état il est. », a déclaré le député Maurice Mavoungou.
Au terme de l’inspection, le chef de la délégation, Maurice Mavoungou, qui a salué les initiatives du gouvernement visant à garantir le futur de ce terminal, a laissé entendre que ce dernier serait en discussion avec des partenaires pour trouver un mode de gestion adéquat.
« Nous voulons, nous parlementaires, surtout membres de la Commission économique et finances, que le mode de gestion qui sera mise en place puisse générer des revenus substantiels à l’Etat congolais. », a-t-il conclu.