L’ancien maire de Brazzaville ne reconnaît pas les faits qui lui sont reprochés
À l’issue de la 1ère audience du procès, de l’ex président du conseil départemental et municipal de Brazzaville, Christian Roger Okemba, les avocats de la partie défenderesse se disent confiants pour la suite du procès.
La session criminelle de juillet 2020 s’est ouverte sur la très attendue affaire de la mairie de Brazzaville. Réunis dans la salle d’audience de la cour d’Appel de Brazzaville ce lundi 6 juillet les accusés se sont succédés à la barre.
Christian Roger Okemba, ex maire de la ville de Brazzaville a été auditionné au grand public.
Reproché de détournement de deniers publics et prise illégale d’intérêt ou d’avantage dans un acte, Christian Roger Okemba a plaidé non coupable « je ne reconnais pas les faits » à déclaré l’ancien premier édile de Brazzaville.
Une position qui a été défendue par ses avocats qui sont optimistes sur l’issue du procès. « On ne va pas faire une bataille avec l’idée de perdre. Je suis sereine. Il y a des infractions qui sont reprochées à mon client, j’ai vu le dossier et j’ai montré à la cour qu’il y a pleine choses à redire dans cette procédure. », déclare un de ses avocats, maître Andrea Brigitte Nzingoulou.
Même son de cloche du côté de l’un de ses coaccusés, l’ancien directeur général du Budget, Nicolas Okandzi, son avocat maître Eric Yvon Ibouanga assure que « l’issue de cette procédure est favorable à mon monsieur Nicolas Okandzi (…), parce que c’est une affaire qu’il a géré sur instruction de sa hiérarchie et suivant la procédure d’urgence. ».
40 affaires seront traitées lors de cette session dite criminelle dont 14 relatives au viol et 4 pour assassinat.
Signalons que le 3 juillet dernier le ministre de la Justice, Aimé Ange Bininga avait au cours d’une descente à la cour d’Appel de la capitale dans le cadre des préparatifs de cette session, instruit les magistrats de « juger conformément à la loi ».