La force publique s’engage à sécuriser la présidentielle de mars prochain
Le chef d’Etat-Major général, le général de division, Guy Blanchard Okoï a annoncé cette semaine que la force publique s’engage à sécuriser l’élection présidentielle de mars 2021.
Les agents des forces de l’ordre ont pris part ce jeudi 25 février à l’ouverture de la conférence sur l’harmonisation opérationnelle des travaux de planification de sécurisation du scrutin du 21 mars 2021, sous l’autorité du chef d’Etat-Major général, le général de division, Guy Blanchard Okoï.
En présence des représentants de la Commission nationale électorale (Cnei) et de la Direction générale des affaires électorales, la force publique nationale s’est engagée à garantir la sécurisation du scrutin du 17 et 21 mars 2021 sur l’ensemble du territoire national.
Un scrutin spécial de part son déroulement sous fond de crise sanitaire de Covid-19 mais surtout du vote par anticipation des éléments de la force publique le 17 mars prochain avant le vote général quatre jours plus tard, a indiqué le directeur des Opérations à l’Etat-Major, le général des Forces armées congolaises, le général de brigade, François Osselé.
Dans son discours d’orientation Guy Blanchard Okoï a appelé les agents des forces de l’ordre à relever deux défis. Le premier concerne leur participation effective et massive au vote spécial par anticipation du 17 mars 2021.
« Le deuxième défis : la sécurisation du processus électoral depuis la campagne électorale jusqu’à la publication des résultats. C’est notre mission régalienne établie par les textes réglementaires. », a déclaré le chef d’Etat-Major général, le général de division, Guy Blanchard Okoï.
Face à ce challenge important et ce rendez-vous avec la démocratie, le chef d’Etat-Major général, veut un résultat probant de ses troupes. « La troisième attitude à avoir : le sens de la mission, elle est sacrée, elle doit se réaliser malgré les circonstances coûte que coûte de fort belle manière. », a-t-il martelé.
Denis Sassou Nguesso, Chef suprême des Armées, Chef de l’Etat avait invité les forces de l’ordre congolaises « à faire en sorte que l’élection présidentielle se déroule dans la paix, la sécurité, sérénité en contrôlant nos frontières, en contrôlant l’ensemble de notre pays. ». C’était lors de la traditionnelle cérémonie du Réveillon d’armes des Forces armées congolaises et de la Gendarmerie nationale le 31 décembre dernier.
Le vote spécial par anticipation des militaires, gendarmes et policiers se déroulera dans les bureaux de votes indiqués par la Direction générale des affaires électorales et non dans les casernes, a précisé, le général de brigade, François Osselé, avant d’ajouter que les militants ont été enrôlés sur les listes électorales.