Une vingtaines de jeunes malfrats communément appelés bébés noirs ont été mis aux arrêts par les agents du commissariat central de police de Dolisie ce jeudi 25 février 2021.
Le gouvernement serait-il déterminé à ouvrir une chasse au bébés noirs ? C’est la question que l’on peut se poser au regard de la multiplication des arrestations observées ces derniers jours à travers le pays.
Après la prise de Brazzaville en début de semaine, les forces de police nationale viennent de mettre la main sur une vingtaine de jeunes délinquants à Dolisie.
Traqués à Brazzaville et à Pointe-Noire où les services de Police semblent désormais déterminés à en découdre avec eux, plusieurs bébés noirs se seraient réfugiés à Dolisie selon les témoignages.
Une relocalisation qui n’aura pas suffit à contourner les mailles du filet dressé par les forces de l’ordre, les investigations menées par les agents du commissariat central de police de Dolisie les indélicats ont fini par porter leurs fruits.
Une vingtaine de jeunes, parmi lesquels on dénombre une fois de plus des mineurs, en possession d’armes blanches et stupéfiants ont ainsi été arrêtés et présentés par la police. Ils seront présentés devant la justice dans les prochains jours.
À l’approche des élections présidentielles, la question de la sécurité publique prend de plus en plus d’espace dans les débats de l’opinion excédée par la résurgence de ce phénomène.
De leur côté, les autorités compétentes appellent les populations à accompagner la volonté d’éradication de l’insécurité engendrée par les bébés noirs en dénonçant les délinquants auprès des forces de l’ordre et par la prise de responsabilité des parents notamment en ce qui concerne les délinquants mineurs.
Le Chef suprême des Armées, le Président de la République Denis Sassou Nguesso avait appelé la force publique à intensifier la lutte contre l’insécurité en 2021, le 31 décembre dernier.
