Un père est soupçonné d’être l’auteur du viol de son fils de 4 ans à Brazzaville. Mal en point, l’enfant a été conduit au service d’urgences du Centre hospitalier et universitaire (Chu) de Brazzaville où il est pris en charge par les professionnels de la santé.
Le service social a lancé un cri d’alarme face au viol d’un mineur dans la capitale politique congolaise.
L’alerte a été lancée suite au cas d’un garçon de 4 ans prétendument violé par son géniteur, explique la ministre des Affaires sociales et de l’action humanitaire, Irène Marie Cécile Mboukou-Kimbatsa.
« Nous sommes allés voir cet enfant qui a subi des sévices, qui est arrivé au service d’urgences du Chu dans un état comateux. Il a dû être réanimé », a relaté la ministre.
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La victime reçoit actuellement un traitement au Chu de Brazzaville grâce à l’assistance du service social, a indiqué Irène Marie Cécile Mboukou-Kimbatsa.
Cette agression sexuelle sur un mineur a choqué la ministre déclarant qu’ « un enfant dès lors qu’il est né appartient à toute la nation congolaise. C’est la nation qui délivre l’acte de naissance de l’enfant… Dès lors qu’un parent n’arrive plus à protéger son enfant ou encore devient le tyran de son enfant, l’Etat intervient. L’enfant ne peut pas être victime de ce genre de sévices qui sont condamnables dans une société moderne comme la nôtre. »
Ainsi, une enquête a été ouverte, a-t-elle conclu.
