La préfecture de Brazzaville vient d’adresser une réponse négative au regroupement d’associations congolaises militantes des droits de l’homme, qui sollicitaient l’organisation d’une marche le 16 juillet prochain, en faveur de l’évacuation sanitaire de Jean Marie Michel Mokoko.
La Plateforme des organisations de la société civile pour les droits de l’homme et de la démocratie, a adressé le 13 juillet dernier, une correspondance au préfet du département de Brazzaville. Elle sollicitait une marche pacifique de soutien pour une évacuation sanitaire de J3M, interné à l’hôpital militaire de Brazzaville depuis le 2 juillet 2020.
« J’ai le regret de ne pouvoir donner suite favorable à votre demande » voilà la substance du courrier de réponse signé de Bonsang Oko Letchaud, secrétaire général de la préfecture de Brazzaville. L’autorité préfectorale a notamment évoqué le motif de la crise sanitaire.
Alain Kombo, président de l’Association pour les droits de l’homme et l’univers carcéral, membre de la Plateforme, joint par notre rédaction en début de semaine, affirmait que des dispositions aurait été prises pour assurer le respect des mesures barrières.
Une considération dont la préfecture a pris acte, mais qui n’aura pas permis de la rassurer « nonobstant votre volonté affichée de respecter les mesures barrières en vigueur dans le cadre de la lutte contre le Covid-19, le risque de propagation du virus lors de la marche demeure élevé » ont souligné les autorités.