Après sept (7) années d’études passées à l’étranger, les médecins congolais formés dans les universités de Cuba vont regagner Brazzaville ce vendredi 11 septembre aux environs de 13h00.
Retour imminent à Brazzaville de plus de deux cent cinquante (250) étudiants ayant subi une formation et obtenu leur diplôme de médecine à Cuba.
Ces étudiants font partie de la première vague envoyée par l’Etat congolais pour suivre un programme de formation aux métiers de santé à Cuba en octobre 2013. Un programme qui s’inscrit dans le cadre de l’accord de coopération signé le 20 juin de la même année entre Brazzaville et La Havane.
Le ministère de l’Enseignement supérieur a mis en place un comité d’organisation en charge des préparatifs du retour de ces jeunes médecins congolais.
Ce comité que coordonne la conseillère aux Affaires sociales et aux œuvres universitaires dudit ministère, Muriel Nelly Hobie s’est rendue à l’aéroport international de Maya Maya ce mercredi 9 septembre afin de s’assurer de la conformité du dispositif sanitaire par lequel passeront ces médecins à leur arrivée dans le pays.
Constat fait, Muriel Nelly Hobie s’est dite satisfaite des dispositions prises pour assurer la prise en charge des médecins à leur entrée sur le territoire. « A leur arrivée, il y a une équipe qui prendra à nouveau la température et leur distribuera du gel alcoolique ainsi que des masques. », a-t-elle assuré.
L’Ambassadeur Cubain au Congo, José Antonio Garcia Gonzalez s’est réjoui du retour de nos compatriotes avant de vanter le programme de formation et l’excellence des relations de coopération qu’entretiennent les deux pays.
Les médecins seront conduits après leur arrivée à l’université Denis Sassou N’guesso où ils seront accueillis par leurs familles.
Il faut toutefois rappeler que ces étudiants rentrent au pays avec un cumul de vingt mois d’arriérés de bourse. Contacté par notre rédaction, un médecin requérant l’anonymat dénonçait également le non-paiement de primes de voyage sollicitées auprès des autorités congolaises pour préparer leur retour au pays.