Politique

Denis Sassou Nguesso promet une élection présidentielle « transparente, juste et équitable »

Le Président de la République Denis Sassou Nguesso a promis la tenue d’une élection présidentielle qui ne souffrira d’aucune contestation. C’était lors du Réveillon d’armes de la force publique nationale, le 31 décembre dernier à Brazzaville. 

Des milliers de congolais iront aux urnes dans trois mois pour élire celui qui conduira les destinées de la Nation au cours des cinq prochaines années. 

Un enjeu majeur pour notre pays pour lequel l’actuel Chef de l’Etat, Denis Sassou Nguesso, entend réunir toutes les conditions nécessaires en vue d’un scrutin présidentiel réussi.  

Plusieurs initiatives ont ainsi été prises par le gouvernement. Un nouveau bureau controversé de la Coordination de la Commission nationale électorale indépendante (Cnei) a entre autres été mis en place par le Président de la République. 

Aussi, un chronogramme des activités pour l’élection présidentielle de mars 2021 a été adopté par le conseil des ministres le 24 décembre dernier.

Dans le cadre des préparatifs de l’échéance électorale à venir, le Président de la République a instruit la force publique à « faire en sorte que l’élection présidentielle se déroule dans la paix, la sécurité, la sérénité en contrôlant nos frontières, en contrôlant l’ensemble de notre pays ».

Denis Sassou Nguesso a assuré de sa détermination à organiser une élection présidentielle crédible en déclarant de manière ferme « j’affirme que l’élection présidentielle sera transparente, juste et équitable. »

Lors de son Message sur l’état de la Nation, le 23 décembre dernier, Denis Sassou Nguesso avait annoncé les couleurs de la présidentielles qui devrait avoir lieu au plus tard le 21 mars prochain. 

« Nous devons aller aux prochaines élections dans la transparence et la paix, en respectant les délais constitutionnels en vigueur. disait-il avant d’ajouter qu’ « il nous faut préserver notre bien commun, le Congo. Nous l’avons reçu en héritage de nos ancêtres. Nous le léguerons, à notre tour, en héritage aux générations futures ».

Une version qui contraste avec celle d’une partie de l’opposition congolaise qui continue de soutenir que les conditions ne seront pas réunies pour la tenue d’une élection transparente dans trois mois tant que la loi électorale ne sera pas révisée, le fichier électoral actualisé, et la transition biométrique réalisée.

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