Déclaration de patrimoine des membres du cabinet du chef de l’Etat
Plusieurs membres du cabinet du chef de l’Etat ont procédé à leur déclaration de patrimoine en fin de semaine écoulée. Une démarche qui cadre avec la volonté affichée par l’exécutif de faire respecter ce devoir constitutionnel.
C’est à la faveur d’une audience solennelle au Palais de justice de Brazzaville, que la Cour suprême a réceptionné les déclarations de patrimoine de plusieurs membres du cabinet du président de la République, venus emboîter le pas aux membres du gouvernement, aux parlementaires et autres hauts fonctionnaires d’État qui se sont précédemment prêtés à l’exercice.
Parmi ces personnalités figuraient le ministre d’Etat, directeur de cabinet du président de la République, Florent Ntsiba ; le secrétaire général de la présidence de la République, Jean-Baptiste Ondaye ; le haut-commissaire à la Réinsertion des ex-combattants, Euloge Landry Kolelas entre autres.
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Un devoir rempli qui a suscité le contentement des participants qui se disent satisfaits de répondre à l’obligation de transparence dans la gestion de la chose publique et d’exemplarité par laquelle entend briller l’exécutif.
Henri Bouka, premier président de la Cour suprême, s’est engagé à la préservation de la confidentialité des différentes déclarations. Il a rappelé qu’à la cessation de leurs fonctions, les déclarants feront une nouvelle déposition « le but étant de voir comment s’est comporté votre patrimoine durant le temps au cours duquel vous avez exercé la fonction qui vous a placé dans l’obligation d’en faire une déclaration publique », a-t-il précisé.
En rappel, l’article 55 de la constitution du 25 octobre 2015 dispose : « tout citoyen, élu ou nommé à une haute fonction publique, est tenu de déclarer son patrimoine lors de sa prise de fonction et à la cessation de celle-ci, conformément à la loi. »