La rentrée des classes au titre de l’année académique 2022–2023 a démarré ce lundi 03 octobre sur toute l’étendue du territoire national. Les ponténégrins sont victimes des caprices des transporteurs en commun en ce premier jour de l’école. Ils peinent à se déplacer d’un point à l’autre de la ville en raison du non-respect par les chauffeurs des bus et taxis des itinéraires définis par la mairie centrale.
Plusieurs élèves tous niveaux confondus ont repris le chemin de l’école ce lundi 03 octobre après trois mois de vacances. Une rentrée scolaire qui démarre avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête pour les usagers de la route.
Il a été observé ce jour par notre équipe de reportage, une pénurie des transports en commun accentuée par le phénomène de morcellement de trajets encore appelé « demi-terrains ». Un phénomène longtemps décrié au Congo notamment à Pointe-Noire.
Les clients sont désormais soumis à des fortunes diverses. Les Populations les plus pressées ou moins nanties, sont contraintes à la marche avant l’heure de travail ou des cours, alors que les plus patientes et à même de supporter les coûts additionnels de transport observent de longues heures d’attente.
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Un des transporteurs en commun nous explique la cause de cette pénurie.
« C’est la loi de l’offre et de la demande. En période scolaire l’offre est souvent inférieure à la demande. C’est pourquoi les occasions deviennent difficiles », explique Jonas Mbemba, un chauffeur de bus.
Cette situation est récurrente dans notre pays depuis plusieurs années et particulièrement pendant les neuf mois de l’année académique.
Au Congo, la question du transport scolaire reste entière malgré quelques bus affrétés de temps à autre aux candidats lors des examens d’Etat.
