Incident sur un vol d’Ethiopian Airlines à la veille des fêtes
De la fumée noire se dégageant de l’un des réacteurs d’un avion de la compagnie Ethiopian Airlines a entraîné l’annulation du décollage de l’appareil ce dimanche 27 décembre à Brazzaville. L’incident rapidement identifié a permis d’éviter le pire.
Le vol numéro ET 861 de la compagnie Ethiopian Airlines au départ de Brazzaville à destination d’Addis Abeba via Pointe-Noire, n’a pas décollé de l’aéroport Maya-Maya pour l’aéroport Pena Nieto où de nombreux passagers l’attendaient.
Pour cause, « il se dégageait une forte fumée noire de l’un des réacteurs de l’appareil. », nous confie un agent du service aéroportuaire de Brazzaville. Un incident qui a poussé les responsables de la compagnie aérienne et des services aéroportuaires à annuler le vol prévu ce dimanche 27 décembre.
Selon les informations transmises par la compagnie aux voyageurs par téléphone, un nouvel appareil affrété par Ethiopian Airlines devait se charger de leur transport ce lundi matin.
Cependant, en cette période de fêtes de fin d’année, haute saison, malgré la crise sanitaire, les solutions de remplacement logistique semblent particulièrement difficiles à trouver, en témoigne l’affluence de passagers convoqués par la compagnie à 11 heures qui, à 13 heures, n’avaient toujours pas embarqué sur le nouveau vol.
Les voyageurs remontés ont exprimé leur mécontentement ce matin à l’agence de la compagnie. La plupart d’entre eux déclarent avoir perdu une partie de leurs vacances, des frais engagés dans le déroulement de leur séjour respectifs, et réclament des remboursements.
Au niveau de l’agence de Pointe-Noire, difficile de rencontrer le responsable d’agence déplorent les passagers, le manque de fluidité dans la communication a suffit pour échauffer les esprits. De nombreux voyageurs s’étaient regroupés devant l’agence au moment de notre passage exigeant d’avoir des réponses à leurs interrogations.
« C’est incroyable qu’un jour après l’annulation ces gens [ personnel de l’agence Ethiopian, ndlr ] ne soient pas capables d’appliquer une procédure de compensation ou de remboursement. Ils nous répondent sans cesse d’attendre le Chef d’agence. », interpelle un client visiblement agacé.
Au moment où nous bouclons cet article, l’ouverture des enregistrements a débuté à Brazzaville et à Pointe-Noire, « mais la tension continue de monter, l’avion de rechange reste attendu. », nous a confié un voyageur.