🔴 La grève des transporteurs, prévue ce 22 octobre, suspendue le temps des négociations

Le Collège intersyndical des transporteurs en commun du Congo qui était sur le point de mettre à exécution ses menaces de grève, suspend, le temps des négociations, le mouvement de grève initialement prévu ce 22 octobre sur l’ensemble du territoire national. 

Ce jeudi, les usagers des transports en commun obtiendront un sursis, la grève qui augurait pour eux des difficultés dans la réalisation de leurs déplacements quotidien a été suspendue par le regroupement syndical des transporteurs en commun.

Pour cause, des négociations se seraient ouvertes avec les autorités compétentes, ce mardi, quelques heures seulement après la notification de l’avis de grève adressée ce 19 octobre au Premier ministre, Chef du Gouvernement Clément Mouamba.

« Après avoir pris contact avec certaines autorités, les négociations sont ouvertes, et donc, la grève prévue pour demain jeudi a été suspendue », affirme Patrick Milandou, président du Syndicat des employeurs des transports terrestres du Congo (SETTC) contacté par notre rédaction.

« Pas levée mais suspendue jusqu’à l’aboutissement des négociations », précise Patrick Milandou. Selon ce dernier, un cahier de charges contenant cinq (5) revendications avait été posé sur la table du gouvernement.

Parmi les requêtes prioritaires des transporteurs figuraient, entre autres, la révision de la mesure limitant le nombre de passagers dans les bus, mini bus, et taxis, l’annulation d’une taxe hebdomadaire instaurée par la Mairie centrale de Brazzaville aux arrêts de bus, et le rabais des frais de transformation des permis de conduire.

En cas de prise en compte de leurs revendications, les transporteurs assurent une levée définitive de la grève, le cas échéant, sous dix jours, la grève sera effective sur l’ensemble du territoire national.

Le Président de la SETTC assure du respect de l’intersyndical à l’égard des efforts entrepris par le gouvernement dans la lutte contre le Covid-19, mais dénonce toutefois le manque d’équité observé dans l’application de certaines mesures. « Nous avons l’impression qu’il y a deux poids deux mesures », assure-t-il pointant du doigt la promiscuité dans les bus de la STPU et dans les universités de Brazzaville.