Faits Divers

Un maire interpellé avec importante quantité de viande de chasse

Le véhicule de l’administrateur, maire de la communauté urbaine de Divénié dans le département du Niari transportant une importante quantité de viande de chasse, a été intercepté par les agents des eaux et forêts au niveau du poste de contrôle de Dibéni à 10 km de Dolisie.

La direction départementale de l’économie forestière du Niari a mis la main sur une cargaison de viande de chasse que transportait le maire de Divénié.

Au volant du véhicule de marque Toyota BJ Pick-up double cabine, le maire lui-même qui après avoir fauché une première barrière en empruntant une voie secondaire, sera intercepté par les agents de l’économie forestière au second poste de contrôle précisément à Dibéni sur la route nationale n°5.

Interpellée par un agent qui va lui demander s’il pouvait effectuer un contrôle du véhicule, l’autorité municipale va lui répondre qu’en sa qualité de maire, il ne pouvait pas être interpellé.

Tentant d’intimider les agents et opposant une résistance, il va être maîtrisé par les paramilitaires de l’économie forestière qui ont bénéficié de l’aide des services de la police pour l’acheminer vers l’hôtel de police de Dolisie où, il a passé une nuit de garde à vue sous ordre du Préfet du Niari.

Dans les sacs qui étaient à bord du véhicule, se trouvaient une grande quantité viande de chasse d’espèce variée dont celle partiellement protégé destiné à la commercialisation.

« La chasse sportive est réglementée, en cette période, elle est ouverte pour les détenteurs de titres de chasse qui sont des permis de petite et de grande chasse. Les bêtes abattues à partir de ces titres sont accompagnées des certificats d’origine pour garantir la traçabilité des produits fauniques », a expliqué Charles Ipari, directeur départementale de l’économie forestière

Une arme PMAK a été également retrouvée dans le véhicule de l’administrateur maire de Divénié.

« Je me pose aussi comme vous la question de savoir si l’administrateur maire a le droit de porter une arme de guerre », s’est interrogé Charles Ipari. 

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