Marius Matamba, boxeur professionnel congolais, voit sa carrière mise en stand by à cause d’un passeport qui tarde à lui être délivré. Il appelle les autorités congolaises à lui venir en aide afin que cette situation puisse être décantée dans les meilleurs délais.
Après une carrière en amateur débutée à Brazzaville, Marius Matamba a entamé une carrière professionnelle en 2017 en Afrique du Sud où il réside désormais.
Deux fois champions d’Afrique super-léger (WBO et IBO), il compte à son actif 12 combats, pour 11 victoires dont 9 par K.O et 1 défaite aux points.
Des statistiques intéressantes qui révèlent le potentiel du boxeur congolais qui voit aujourd’hui sa carrière quasiment à l’arrêt pour des raisons administratives.
“Mon passeport a expiré en octobre 2020. Mais de là où je réside, on ne peut pas renouveler les passeports. On doit donner les dossiers à l’ambassade qui les envoie au pays. On m’avait demandé de faire une application en ligne ce que j’ai fait, mais jusqu’à aujourd’hui, il n’y a pas de réponse”, a-t-il affirmé.
Une situation handicapante assure Marius qui dit avoir récemment signé un contrat avec une nouvelle équipe de management basée à Londres. Cette dernière souhaite qu’il rejoigne la capitale anglaise au plus vite, afin de préparer une importante échéance.
“Je dois être en Angleterre, pour préparer un combat international pour la ceinture de champion du monde et je suis bloqué à cause de mes problèmes de renouvellement de passeport”, regrette le boxeur.
Le pugiliste affirme qu’il s’agit là d’une opportunité inestimable pour lui et pour le pays, s’il gagne le combat de la ceinture de champion du monde, il défendra son titre au Congo, assure-t-il.
Il sollicite l’aide des autorités administratives et de la fédération congolaise de boxe afin d’obtenir son passeport dans les meilleurs délais. “Je ne demande pas d’argent, je veux juste le soutien des autorités pour pouvoir avoir un passeport”.
Le nouveau président de la Fédération congolaise de Boxe, Gaëtan Nkodia, nouvellement entré en fonctions, informé de la situation par notre rédaction, dit être prêt à apporter son appui dans la limite de ses prérogatives. Il regrette toutefois le fait que la fédération qu’il dirige ne dispose pas de budget alloué à ce type d’affaires.