Lors d’une audience avec le président de la chambre haute du Parlement, Pierre Ngolo, les propriétaires des établissements scolaires privés ont exprimé leur désarroi. Asphyxiés sur le plan financier suite aux mesures édictées par l’exécutif dans le cadre de la prévention contre le coronavirus, le collectif s’en remet à une intervention du gouvernement en sa faveur.
Le président du Sénat, Pierre Ngolo a reçu au cours d’une audience au Palais des congrès de Brazzaville, le collège des promoteurs des écoles privées. Au menu de leurs discussions, la situation financière de ces écoles fermées depuis le début de la riposte contre le coronavirus.
En situation de déséquilibre budgétaire, les promoteurs éprouvent des difficultés à assurer leurs charges notamment les charges de personnel dont les conséquences sociales sont dommageables pour ces personnes privées de salaires depuis plus de 3 mois.
« Nous recevons des menaces de la part de nos employés et de nos logeurs. Notre visite ici,… il s’agit tout simplement du paiement des dossiers des écoles privées du Congo déposés à la commission Task-Force », souligne Placide Opina Pea, président dudit collège.
Après avoir prêté une oreille attentive aux doléances du collectif des promoteurs, Pierre Ngolo a rassuré son auditoire sur la position du gouvernement à ce sujet.
« Personne n’est insensible à votre situation. Les écoles privées sont fermées. Les grèves, les marches, les formes de violence, les menaces proférées à des autorités ne sont en rien la solution. J’ai interrogé celle qui gère la Task-Force, le dossier est suivi. Il est en bonne voie. Prenons patience. », a-t-il précisé.
Notons que dans l’attente de la reprise des cours d’ici septembre prochain pour des classes intermédiaires, seules les classes d’examen ont repris les cours depuis le 2 juin. Ce conformément au plan de déconfinement progressif et par paliers dévoilé le 16 mai dernier par le premier ministre, Clément Mouamba.