La ville d’Oyo, dans le département de la Cuvette abrite le 9ème sommet du Comité de haut niveau de l’Union africaine (UA) sur la Libye placé sous le haut patronage du Chef de l’Etat, Denis Sassou Nguesso, président dudit comité. C’est une réunion de prise de contact entre l’UA et les Nations unies.
La rencontre de ce mercredi va se dérouler en présence des deux hommes forts de la Libye, à savoir le président du Conseil présidentiel du Gouvernement d’union nationale (GNA), Fayez Al-Sarraj et le maréchal Khalifa Belqasim Haftar, chef de l’Armée nationale libyenne qui luttent pour le pouvoir.
Cette réunion est la unième du genre cette année après celles organisées à Berlin, en Allemagne, à Brazzaville en janvier dernier, et les ateliers en marge du sommet de l’UA en février. Ces pourparlers en vue de la préparation d’un dialogue inclusif inter libyens devraient accélérer le processus de la résolution de la crise et déboucher sur l’organisation des élections présidentielles, sénatoriales, législatives et locales.
Cette rencontre qui vise à favoriser la réconciliation entre libyens s’inscrit dans un contexte particulier. Ce début de mois, Ghassan Salamé, envoyé spécial des Nations Unies en Libye, a posé sa démission pour des raisons de santé après avoir mené la médiation en Libye pendant près de 2 ans.
La route vers le cessez-le-feu en terre libyenne est devenue une préoccupation majeure pour les dirigeants africains et du monde, l’instabilité du pays a eu un impact direct sur la région déjà fragile du Sahel. Le Président de la République, Denis Sassou Nguesso s’était engagé, en début d’année, à placer « la résolution du drame libyen au rang de priorité majeure » pour la communauté internationale.
