Les transporteurs urbains menacent de rentrer en grève
Les membres de l’Intersyndical des transporteurs en commun du Congo menacent d’entrer en grève si les mesures contraignantes auxquelles sont soumis les transporteurs, notamment la limitation du nombre de passagers dans les véhicules de transport, ne sont pas revues.
La question du transport en commun en République du Congo est un sujet qui demeure au cœur des préoccupations des citoyens des principales villes du pays, plus encore en cette période de crise sanitaire où des mesures restrictives ont été adoptées afin de contenir la propagation du virus.
Limitation du nombre de passager à dix dans les bus de type “Hiace”, à deux passagers assis par rangées dans les bus “Coaster”, à trente passagers assis dans les petits bus de la STPU, et à cinquante passagers assis dans les grands bus de la STPU, et enfin trois passagers y compris le chauffeur pour les taxis.
Le syndicat reconnaît que la réduction du nombre de passagers dans les véhicules de transports en commun est une des causes de l’augmentation des prix du transport et du morcellement des trajets dit « demie-terrain » en cette période.
Ayant constaté le non respect de certaines mesures dont la distanciation physique au sein des bus de la Société de transport public urbain (STPU), l’Intersyndical des transporteurs en commun du Congo a réclamé une revue à la hausse du nombre de passagers autorisés dans les bus et taxis.
« Si nos revendications ne sont pas prises en compte, un avis de grève s’en suivra », a signifié un représentant du syndicat.
La question du transport en commun n’a malheureusement pas été abordé lors de la 11e réunion de la Coordination nationale de gestion de la pandémie de Coronavirus Covid-19 qui s’est tenue le 16 octobre dernier.
Signalons que des cas de désobéissance sont de plus en plus constatés à Pointe-Noire, comme à Brazzaville où certains moyens de transport affichent complet.