Le Premier ministre Chef du gouvernement Clément Mouamba a dévoilé ce samedi 16 mai, un plan de déconfinement progressif et par paliers qui va permettre à plusieurs activités non-essentielles de renouer avec l’activité économique ce lundi.
Suspendus depuis le 1 avril dernier, les transporteurs privés qui détiennent la plus importante part de marché avaient cédé l’exclusivité de l’activité à la société de transport public urbain (STPU) sur instruction des autorités dès l’instauration des mesures de confinement et de distanciation sociale.
Avec le déconfinement progressif annoncé, le secteur du transport intra-urbain a redémarré ce lundi, avec lui, une grande partie de l’activité économique. Une reprise non sans contrainte, le port obligatoire du masque mise à disposition permanente de gel hydroalcoolique pour le chauffeur et le contrôleur et la limitation des passagers dans les véhicules seront de rigueur.
Des exigences qui engendrent des conséquences prévisibles dont nos équipes ont pu faire le constat ce jour à Pointe-Noire. Augmentation du prix du transport sur certains trajets, « demi-terrains » ou le morcellement des trajets pour les plus subtiles, dans les deux cas, le porte-monnaie des passagers prend un coup.
Les transporteurs justifient leurs pratiques par la réduction du taux d’occupation imposé par les nouvelles mesures, qui réduisent de moitié les recettes.
Du côté des passagers, on exprime son mécontentement puis on se soumet à la nouvelle tarification. D’autre se résolvent à la marche pour supprimer la charge supplémentaire en rejoignant le prochain arrêt, les commerçantes traînent le pas dans une réflexion ultime nécessaire au réajustement des calculs de rentabilité.
Car oui, il faut désormais craindre une répercussion de ces coûts par les autres acteurs du tissu économique sur leurs produits respectifs.
