Le CSLC au Sénat en préparation de l’élection présidentielle 2021
Reçu en audience par le président du Sénat Pierre Ngolo, le Président du Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC) Philippe Mvouo, a présenté les doléances de l’institution dont il a la charge, en vue de l’élection présidentielle de 2021.
La présidentielle de 2021 pointe à l’horizon. Le président du CSLC, Philippe Mvouo entend ne pas se laisser surprendre par cette échéance qui arrive à grand pas bien qu’éclipsée par la crise sanitaire du Covid-19.
C’est dans cette optique qu’il a été reçu en audience par le numéro un du Sénat, à qui il a énuméré les défis auxquels se retrouve confronté le Conseil supérieur de la liberté de communication, suite à la réduction du budget du Conseil.
« Le budget a été révisé nous n’avons pas eu satisfaction de ce côté-là au contraire nous avons vu notre budget diminué… ». Les révisions budgétaires qui ont accompagnées la crise sanitaire ont remis en question le plan d’action de l’institution dirigée par Philippe Mvouo.
Le Conseil qui avait placé au coeur de son programme d’activités la régulation de la communication au cours des prochaines échéances électorales se retrouve limité dans la mise en oeuvre de ses prévisions opérationnelles « Nous n’avons pas pu entreprendre correctement ce que nous avions prévu faire. » a déclaré Philippe Mvouo.
« Je suis venu voir le président du Sénat pour solliciter un appui demain au moment où toute la machine électorale sera mise en place que le président du Sénat puisse peser de tout son poids pour que le conseil puisse avoir les atouts pour pouvoir réguler la communication pendant les prochaines élections. ».
Pierre Ngolo qui a prêté une oreille attentive à la sollicitation du CSLC a une nouvelle fois pris bonne note et entend, autant que faire se peut, peser en faveur de ces requêtes.
Outre ces doléances, Philippe Mvouo, a renouvelé les demandes adressées au président de la Chambre Haute en février dernier, il s’agissait notamment de la mise en application des recommandations découlant des assises de la presse d’octobre 2018 sur la liberté de la presse au Congo.