Le Congo va accélérer la mise en œuvre d’une gestion budgétaire axée sur le résultat
Le quatrième séminaire gouvernemental tenu du 16 au 18 mai, à Brazzaville, a permis à l’exécutif de tabler sur les problématiques qui gangrènent depuis plusieurs décennies l’administration congolaise, à savoir les « dépenses inutiles ».
Les autorités gouvernementales ont annoncé ce mercredi 18 mai, des réformes en vue d’apporter des aménagements qui mèneront la République du Congo vers une meilleure gestion des deniers publics.
Le gouvernement entend optimiser la dépense publique à travers un nouveau mode de gestion qui s’appuie sur la « logique de performance » et de « transparence », a indiqué le Premier ministre Anatole Collinet Makosso.
« C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il nous faut accélérer la mise en œuvre d’une gestion budgétaire ayant pour base le résultat, en amorçant dès l’année prochaine une expérience pilote de quelques ministères qui vont fonctionner sur la base des budgets programmes », a déclaré le chef du gouvernement.
Il s’agira selon lui, d’identifier les défis majeurs des domaines prioritaires du Programme national de développement (PND) 2022-2026, de les prioriser, de fixer des résultats mesurables à atteindre et de veiller à leur « application immédiate » en vue de leur « évaluation rapide. »
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L’exécutif veut d’une « planification rigoureuse » pour la mise en œuvre « réussie » du PND, a précisé le Premier ministre.
Depuis son installation, en mai 2021, le gouvernement Collinet Makosso a fait de la mise en œuvre des réformes courageuses en matière de la gouvernance économique et financière un moyen de sortir le pays de la crise économique entre autres.
Le 2 août dernier, le ministre des Finances, Roger Rigobert Andely, avait dénoncé plusieurs pratiques qui participent à alourdir les dépenses de l’Etat, avant d’annoncer une réduction de 7,5% du train de vie de l’Etat.
