Economie

Le gouvernement s’engage à réduire de 7,5% le train de vie de l’Etat

Lors de sa présentation du projet de loi de finances rectificative pour l’année 2021 devant les deux chambres du parlement, le ministre des Finances, du budget et du portefeuille public, Roger Rigobert Andely, a dénoncé plusieurs pratiques qui participent à alourdir les dépenses de l’Etat, avant de s’engager à y mettre un terme. 

Le passage ce lundi 2 août du ministre des Finances devant les parlementaires a été l’occasion de justifier le choix dudit projet de loi et de présenter les ajustements qui accompagneront la mise en œuvre de celui-ci.

Dans son propos, le ministre a décliné les réformes inscrites dans ce projet de loi, qui visent à promouvoir la bonne gouvernance au sein des administrations publiques, la réduction des dépenses courantes et ainsi améliorer les recettes de l’Etat. 

Il prévoit ainsi une réduction de 7,5% du train de vie de l’Etat. 

Pour ce faire, il entend mettre un terme au renouvellement des départs à la retraite, à l’exception de secteurs clés comme l’enseignement, la santé, les affaires sociales, l’agriculture et le développement durable. 

Le ministre suggère aux autres départements, qui selon lui, disposent de ressources suffisantes, de former les jeunes qui y sont pour qu’ils prennent le relais. “Quand je prends l’exemple de mon propre département, le nombre de jeunes est extrêmement important, c’est le moment de leur donner leur chance de pouvoir travailler”, a indiqué Roger Rigobert Andely.

Aussi, réduire ou supprimer certaines dépenses au titre des biens et services. Il a notamment pris l’exemple des missions officielles pléthoriques qui en temps de crise, croit-il, constituent des postes de dépense dont le gouvernement peut se passer. 

Enfin, assainir les fichiers des établissements publics qui émargent au budget de transferts. “J’ai trouvé dans les dossiers que m’ont laissés mes prédécesseurs, beaucoup de rapports de l’Inspection générale des finances que je compte sérieusement exploiter. Il est fait souvent allusion à des gens qui sont payés, qui ne travaillent pas, qui sont absents, d’autres ne vivent même plus au Congo… Nous allons procéder à la re-vérification de tout cela pour que les salaires ne soient versés qu’à ceux qui sont inscrits dans les fiches de paie de l’Etat et qui travaillent« , a-t-il déclaré.

Voici donc une nouvelle fois remis au goût du jour des problématiques qui gangrènent depuis plusieurs décennies l’administration congolaise. Les gouvernements qui se sont succédés depuis ne sont pas parvenus à y mettre un terme en dépit des rapports manifestement existants.

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