La Rumba congolaise vers le patrimoine immatériel de l’humanité ?
Au cours de l’ouverture du Colloque international de la Rumba congolaise le mercredi 11 mars dernier, à Kinshasa, en République Démocratique du Congo, les ministres de la Culture et des Arts des deux Congo ont réitéré leur engagement d’inscrire la Rumba congolaise au patrimoine immatériel de l’humanité de l’Organisation des Nations-Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).
C’est en présence du chef du Bureau de l’UNESCO, Augustin Bikale que les ministres de la Culture et des Arts du Congo-Brazzaville, Dieudonné Muyongo et Jean-Marie Lukundji, ministre de la République Démocratique du Congo ont réaffirmé leur volonté de donner une nouvelle dimension à la Rumba.
Le ministre Dieudonné Moyongo a salué l’initiative de ce colloque qui constitue selon lui un atout majeur dans la matérialisation de ce projet. « Ce colloque permettra de capitaliser les acquis de deux ateliers organisés récemment avec l’UNESCO pour aboutir à l’opération d’inscrire la rumba congolaise au patrimoine immatériel de l’humanité. », a-t-il précisé.
Selon Jean-Marie Lukundji, l’inscription de la Rumba congolaise au patrimoine immatériel de l’humanité de l’UNESCO offrira des bénéfices certains dans la promotion du tourisme dans les deux pays, mais également à travers la production de produits dérivés.
« Nous sommes convaincus qu’après le tango et la rumba cubaine, la rumba congolaise sera inscrite sur cette précieuse liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité » a ajouté Dieudonné Moyongo confiant de la concrétisation de ce projet.
En janvier dernier le ministre congolais recevait un comité scientifique d’experts à Brazzaville, dans le cadre d’un atelier de travail dédié à l’opérationnalisation de l’inscription de la Rumba au patrimoine immatériel de l’humanité.