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La polémique de l’importation du ciment gris de Brazzaville en audition à l’Assemblée nationale de la RDC

Le dossier de la dérogation d’importation du ciment gris de Brazzaville en République démocratique du Congo (RDC) continue de faire couler beaucoup d’encre et de salive du côté de la rive voisine. Auditionné ce 26 novembre par l’Assemblée nationale congolaise (RDC), le ministre du Commerce extérieur a apporté de nouvelles précisions.

Le ministre du Commerce extérieur de la République Démocratique du Congo, Jean-Lucien Bussa, a été entendu par les députés nationaux membres de la commission Environnement, Tourisme, Ressources naturelles et Développement durable, sur la question de la dérogation d’importation du ciment gris de Brazzaville.

Jean-Lucien Bussa a soutenu que la décision d’importer 100.000 tonnes par an de ciment gris de Brazzaville vise à répondre exclusivement au besoin d’approvisionnement du marché intérieur du Grand Kasaï, de la Grande Province orientale, et du Grand Equateur. Des zones du pays où, selon le ministre, les industries locales éprouvent des difficultés à satisfaire la demande du marché.

Des affirmations qui ont été appuyées par un rapport du ministère de l’Economie nationale indiquant le besoin d’approvisionnement annuel en ciment gris dans les régions indiquées.

Le ministre congolais (RDC) du Commerce extérieur, a ajouté que la République Démocratique du Congo est contrainte d’appliquer un allègement des ses mesures de contingentement, conformément à ses engagements vis-à-vis de l’Organisation mondiale du Commerce (OMC) en la matière.

Jean-Lucien Bussa a une fois de plus garanti la protection des industries locales, qui conserveront plus de 70% des besoins effectifs du marché. « La Direction Générale des Douanes et Accises (DGDA) est d’ailleurs prête à prendre toutes les dispositions nécessaires pour veiller à l’application stricte des mesures gouvernementales qui seront prises quant à ce et à faire le suivi des apurements des quantités », a-t-il indiqué.

La décision des autorités congolaises (RDC) continue de susciter une vive polémique dans le milieu des affaires du pays. Lors de la rentrée des affaires, en septembre dernier, le Président de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC), Albert Yuma Mulimbi, avait qualifié de « scandale » cette initiative gouvernementale.

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