La construction d’un laboratoire de contrôle de qualité des marchandises se précise
L’État congolais et la société rwandaise Impact Holding ont signé un partenariat relatif à la mise en place d’un laboratoire de contrôle de qualité des produits industriels en République du Congo, le 23 mai dernier à Brazzaville.
Le ministre du Développement industriel, Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint-Eudes et la directrice générale de la société rwandaise Impact Holding, Chantal Mubarure ont eu une séance de travail ce lundi 23 mai à Brazzaville.
Cette rencontre s’est soldée sur la signature d’un accord entre les deux parties portant sur la construction d’un laboratoire de vérification de la conformité des produits consommés au Congo.
Chantal Mubarure a vanté le mérite de ce futur laboratoire. Cet établissement en devenir sera équipé d’outils nécessaires pour servir le Congo mais aussi les pays environnants, a-t-elle laissé entendre.
« Ce laboratoire sera non seulement un laboratoire d’excellence de renommée internationale, mais il passera également par les étapes de certificats internationaux. Aussi, il sera un outil dont va se servir l’Aconoq [l’agence congolaise de normalisation et de la qualité, ndlr] pour pouvoir améliorer la prestation des services », a indiqué Chantal Mubarure.
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Pour sa part, l’Agence congolaise de la normalisation et de la qualité (Acnoq), près le ministre du Développement industriel, voit à travers ce projet de normalisation et de la qualité des produits, un moyen de garantir la protection des consommateurs.
« Avoir un laboratoire de contrôle de référence qui nous permet de certifier et de s’assurer que les produits qui sont mis sur le marché sont de bonne qualité, propres à la consommation, c’est ce qui nous manquait dans le dispositif », a déclaré Jean Jacques Ngoko Mouyabi, directeur général de l’Aconoq.
L’entrée sur le territoire congolais, des produits soumis à l’évaluation de la conformité dans le cadre du programme de l’évaluation de conformité, requiert la présentation d’un certificat de conformité avant toute opération de dédouanement, conformément à l’article 42 de la Loi de finances 2022.