Economie

Le réseau des femmes professionnelles maritimes et portuaires de l’Afrique de l’Ouest et du Centre en séminaire à Pointe-Noire

Le ministre des Transports de la marine marchande et de l’aviation civile, Jean-Marc Thystère-Tchicaya a ouvert les travaux du séminaire tournant du réseau des femmes professionnelles maritimes et portuaires de l’Afrique de l’Ouest et du Centre ce 30 mai à Pointe-Noire.

Le port autonome de Pointe-Noire accueille du 30 mai au 2 juin un séminaire du réseau des femmes professionnelles maritimes et portuaires de l’Afrique de l’ouest et du centre.

Un réseau mis en place en 2007 avec objectif de promouvoir et perpétuer une vision d’équité et de solidarité dans le secteur maritime et portuaire par une intégration de la femme au développement face aux défis de la mondialisation.

Lors de ces travaux placés sous le thème “Système de management Intégré : QSSSE, un outil d’amélioration de la performance des ports de l’AOC” plusieurs problématiques en lien avec les questions de qualité, sûreté, sécurité, environnement dans le milieu maritime et portuaire seront abordées.

Les participants seront édifiés sur l’accompagnement de l’Association de gestion des Ports de l’Afrique de l’Ouest et du Centre (AGPAOC) sur ces sujets d’importance pour une gestion optimale des infrastructures maritimes et portuaires dans les régions concernées. 

Dans son mot de circonstance, Jean-Marc Thystère-Tchicaya a évoqué la question du renforcement de la représentativité des femmes du secteur maritime et portuaire dans les sphères de décision.

Le ministre a pris l’engagement de porter au gouvernement l’ensemble des propositions pertinentes issues desdits travaux avant d’assurer de “la détermination du gouvernement à supporter les initiatives lancées au plan international et régional en faveur de la promotion des femmes du secteur maritime et portuaire.

L’effectif du Port Autonome de Pointe-Noire est une matérialisation de cette volonté, “les questions du genre sont prises au cœur au sein de l’entreprise” a assuré le directeur du PAPN,  Séraphin Bhalat. 

En une quinzaine d’années, l’effectif féminin y a triplé passant d’une trentaine d’agents en 2010 à 105 en 2022 au sein de cet établissement public. Une augmentation considérable de l’effectif féminin rendue possible, entre autres, grâce à l’ouverture de postes, autrefois réservés aux hommes, à des candidatures féminines.

Notons que ce sont près d’une centaine de participantes venues du Libéria, de la Gambie, le Sénégal, du Nigéria, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Togo, du Bénin, de la Guinée Conakry, du Cameroun, de l’Angola, la RDC  qui prendront part pendant ces 4 jours à ces assises.  

 

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