« Je crois que nous irons dans le sens de ne pas participer à ces élections »
La Fédération de l’opposition congolaise (FOC) que préside Clément Miérassa laisse planer le doute sur sa participation aux élections législatives et locales qui se dérouleront au mois de juillet prochain.
Après avoir boycotté l’élection présidentielle de mars 2021 et récemment la Concertation politique d’Owando, qui s’est déroulée du 3 au 5 mars 2022, la Fédération de l’opposition congolaise (FOC) semble se courber dans le sens d’une non-participation aux échéances électorales de juillet 2022.
« Je crois que nous irons dans le sens de ne pas participer à ces élections législatives qui se feront dans l’irrespect total des lois et règlements de la République », a signifié Clément Miérassa président par intérim de la FOC.
Cette tendance s’explique du fait que pour ce dernier « pour l’instant, tout ce qui se fait va dans le sens d’une élection qui ne sera ni transparente ni libre ni démocratique ni crédible. »
Clément Miérassa comme ses compères de l’opposition Mathias Dzon, président du Collectif de l’opposition congolaise et de l’Alliance pour la République et la démocratie (ARD) et Jean Itadi, président du Congrès africain pour le progrès (CAP) réclament des autorités congolaises l’organisation d’un dialogue national inclusif.
La Fédération de l’opposition congolaise aura un conseil fédéral avant la tenue des élections pour discuter d’une participation ou non aux échéances électorales futures.