Le Comité national de gestion des pesticides (CNGP) du Congo a installé son secrétariat général ce mercredi 16 septembre 2020. Une cérémonie à laquelle prenait part, le ministre de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche, Henri Djombo.
Le Comité Inter-États des Pesticides de l’Afrique Centrale (CPAC) a organisé ce milieu de semaine, la cérémonie d’installation du Secrétariat général du Comité d’homologation des pesticides pour le compte du Congo.
Cette entité nouvellement constituée qui aura la lourde tâche d’assurer la gestion et la qualité des pesticides utilisés au Congo en vue de protéger l’environnement, préserver la santé des populations, ce, conformément à la réglementation en vigueur dans la zone CEMAC.
Le directeur de la CPAC, Auguste Itoua, a dans ce sens, invité les sociétés importatrices de pesticides et aux sociétés agro-industrielles en activité en République du Congo, à prendre attache avec le CPAC afin de procéder à l’homologation des produits qu’elles utilisent.
Une initiative louable, au vu de l’anarchie qui règne dans l’utilisation de ces produits hautement toxiques qui peuvent porter atteinte à la santé humaine.
Henri Djombo s’est ravi de cette initiative, il a par ailleurs appelé à l’exploration des alternatives à ces produits non-naturels en puisant dans la richesse de nos sols. « Il nous faut également développer les alternatives aux pesticides, en mettant à contribution notre biodiversité richement dotée et en promouvant les pratiques d’une agriculture biologique. », a-t-il souligné.
Le Congo qui entend diversifier son économie à travers des secteurs tels que le tourisme et l’agriculture, entre autres, se doit de renforcer son cadre légal afin d’assurer un développement qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre ceux des générations futures.