Fête de la musique : les artistes congolais invités à ne pas perdre espoir
Le 21 juin de chaque année le monde célèbre la fête de la musique. Au Congo Brazzaville, cette fête a donné l’occasion au gouvernement d’appeler, au travers d’une déclaration la communauté musicale à ne pas perdre espoir.
La fête de la musique est une occasion de promouvoir la musique sous toutes ses formes par l’organisation des concerts et d’autres activités connexes dans les rues, les salles de spectacles et les places publiques.
Cependant, depuis le début de la pandémie de coronavirus, la célébration de plusieurs événements a été altérée. Comme en 2020, la fête de la musique cette année a été rythmée par la crise sanitaire.
Le protocole sanitaire en vigueur interdisant tout rassemblement de plus de cinquante personnes dans les lieux publics et privés et l’ouverture des salles de spectacles. C’est sous un format de télé-concert que l’Institut Français du Congo a choisi d’organiser son événement en partenariat avec le festival “Pointe-Noire en scène” .
Des artistes du Congo Brazzaville, du Cameroun, du Sénégal, du Bénin et de la France se sont produits en ligne devant un public virtuel.
Une réorganisation logistique encouragée par Dieudonné Moyongo, ministre de la Culture et des arts.
« Dans ce climat de confinement général d’hier, de déconfinement par paliers d’aujourd’hui et de couvre-feu, les artistes de notre pays continuent de puiser dans leurs talents des inspirations fécondes pour appuyer la politique de riposte instituée par le gouvernement de la République », a-t-il signifié.
Privés de spectacle et de leur public depuis plus d’un an, les artistes devront être plus créatifs et s’adapter, à ce contexte imposé par la pandémie, c’est-à-dire accorder plus de place au digital dans leur quotidien afin de ne pas tomber dans les oubliettes.
Dieudonné Moyongo a appelé les acteurs du secteur musical à faire preuve d’esprit de résilience et à ne point se relâcher, encore moins de perdre espoir, avant de les inviter à aller se faire vacciner.
