Environnement : 100 000 personnes sinistrées
Le Programme Alimentaire Mondial estime à cent mille le nombre de personnes sinistrées suite aux inondations qui ont affectées une grande partie du territoire national. Une situation qui a poussé le gouvernement a déclaré l’état de catastrophe naturelle et d’urgence humanitaire le 19 novembre dernier.
Les pluies diluviennes ne cessent de causer des dégâts importants dans plusieurs localités du pays. Les départements de la Likouala, de la Cuvette et des Plateaux notamment ont été frappés par des fortes pluies provoquant le débordement du fleuve Congo.
Selon le ministre de la communication et des médias, porte-parole du gouvernement, Thierry Moungalla ces pluies ont provoqué d’énormes pertes matérielles : plantations, bétail, volailles, réserves alimentaires des populations et ont entraîné un important déplacement de population.
Suite à l’appel lancé par le gouvernement, des organismes humanitaires se sont déployés sur le terrain afin d’apporter une assistance d’urgence aux personnes affectées par les inondations. Le Programme alimentaire mondial (PAM) a notamment acheminé par bateau des vivres et des produits de première nécessité dans les zones sinistrées.
« On a fait partir une barge de Brazzaville samedi avec 740 tonnes de vivres, puis aussi des médicaments et autre chose. Cela devrait nous permettre de couvrir une grande partie des gens affectés dans la Likouala. Maintenant, le défi c’est de passer à l’échelle supérieure pour aussi couvrir les autres besoins dans le centre du pays. », affirmait Jean-Martin Bauer, directeur du PAM Congo à nos confrères de RFI.
Signalons que les autorités congolaises n’ont pour l’heure donné aucune précision sur d’éventuels cas de décès suite à ces inondations. Aussi, le bilan de ces sinistres demeure provisoire en attendant le rétablissement des lignes de communication dans les zones sinistrées. Selon la ministre des Affaires sociale et de l’Action humanitaire, Antoinette Dinga-Dzondo, la ligne téléphonique est perturbée suite aux intempéries et les voies sont désormais enclavées. Ce qui empêchent de rentrer en contact avec les autorités de ces localités.