Droits d’auteur : Lis Pascal Moussodji « Pensons aux artistes et aux ayants droit, parce que c’est leur argent »
Le directeur de cabinet de la ministre de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs, Lis Pascal Moussodji, a proposé l’augmentation de la part des artistes dans la distribution des fonds récoltés pour la « redevance des droits d’auteur et des droits voisins » par le Bureau congolais du droit d’auteur (BCDA).
Il s’est tenu ce jeudi le 2 février à Brazzaville, une séance de travail entre l’Union des musiciens congolais (UMC), le Bureau congolais des droits d’auteur (BCDA) et le cabinet de la ministre de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs.
Au menu des échanges, la répartition des fonds récoltés pour la « redevance des droits d’auteur et des droits voisins » par le Bureau congolais du droit d’auteur (BCDA).
Prenant la parole, le directeur de cabinet de la ministre en charge de la culturelle, Lis Pascal Moussodji, a invité les parties prenantes à l’apaisement par rapport aux revendications de l’UMC du 27 janvier dernier.
« Nous osons espérer qu’au terme des discussions qui nous rassemblent ce matin, le BCDA et l’UMC auront abondé dans le sens de la cohésion, laquelle est indispensable à toute collaboration… Il faille retenir que créateurs et bureau des droits d’auteurs, artistes et ministère chargé de la Culture constituent les maillons d’une seule et même chaîne », a déclaré Lis Pascal Moussodji.
Pour sa part, le président de l’UMC, Godefroy Magloire Bonguili dit Pape God, a plaidé pour l’augmentation du pourcentage de répartition des ressources en faveur des artistes suivant les textes.
« Notre message est simple, clair et nous le réitérons ici, nous ne voulons plus que l’argent des artistes soit utilisé pour ne payer que les salaires des travailleurs du BCDA. Les salaires doivent-être supportés par le budget de transfert. Battez-vous chaque fois pour que ce budget soit disponible », a-t-il souligné.
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Le directeur de cabinet de la ministre de l’Industrie culturelle, a dit avoir suivi cet appel d’une oreille attentive.
« Il faut une répartition plus responsable pour amener les musiciens à vivre dignement », a souligné, Lis Pascal Moussodji, ajoutant « Pensons aux artistes et aux ayants droit, parce que c’est leur argent. »
En rappel, le 27 janvier dernier, le bureau exécutif national de l’UMC alertait « que de nos jours, 95% des redevances recouvrées par le BCDA sont dépensées pour ses charges » alors qu’un budget de transfert est alloué à cette structure par l’Etat congolais pour son fonctionnement, affirmait Pape God.
