Des bacs à ordures de la société d’assainissement Averda débordant d’ordures ménagères, la scène est de plus en plus courante à travers les artères de la ville de Pointe-Noire. D’un quartier à un autre, le constat est le même, des tas d’immondices à même le sol jonchent les trottoirs.
Depuis 2015, la société libanaise Averda spécialisée dans l’assainissement travaille dans les communes de Brazzaville, Oyo et Pointe-Noire.
Elle est notamment chargée de la collecte quotidienne des déchets dans les communautés, en veillant à ce que les entreprises aient accès à des services réguliers de gestion des déchets et que les quartiers résidentiels soient débarrassés de déchets produits quotidiennement par les ménages.
Une mission de moins en moins bien accomplie notamment dans les périphéries de la ville océane. Sur l’avenue Marien Ngouabi, comme aux parvis de l’église catholique Saint Jean Bosco dans l’arrondissement 3 Tié-Tié ; à l’Amour du pays au quart Mpaka KM8 dans le même arrondissement ; à Roy dans le 2e arrondissement Mvou Mvou… les bacs à ordures sont pour la plupart débordés.
Un phénomène causé en grande partie par les difficultés dans le ramassage des résidus rencontrés par cette entreprise et laisse à désirer sur la capacité de la société à assurer pleinement son rôle lorsqu’on sait qu’elle a déjà connu des déboires sous d’autres cieux.
L’insalubrité peut avoir des conséquences néfastes sur la santé des populations surtout pendant cette période de crise sanitaire de Covid-19.
Selon des estimations de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), faites en 2016, l’insalubrité environnementale provoque 12,6 millions de décès par an et les facteurs de risque environnementaux contribuent à la survenue de plus de 100 maladies ou traumatismes.
De quoi interpeller les pouvoirs publics à prendre cette situation à bras le corps pour le bien-être de tous.
