Economie

Des entreprises chinoises réaffectent le remboursement de leurs créances dans de nouveaux projets au Congo

Les entreprises chinoises China State Construction Engineering Corporation (CSCEC), China Road and Bridge Corporation (CRBC) et Zhengwei Technique Congo (ZTC), ayant bénéficié du paiement de leurs créances, grâce au financement du Club de Brazzaville, ont choisi de réinvestir une partie de celles-ci au Congo.

Les ministres Jean Jacques Bouya, de l’Aménagement, de l’Équipement du territoire et des Grands Travaux ; et Ludovic Ngatse, chargé du Budget, ont présidé la cérémonie de signature des actes d’engagements par lesquels les trois entreprises chinoises se sont engagées à réaffecter lesdites ressources.    

Elles serviront principalement au renforcement des infrastructures routières à travers les travaux d’urgence et de viabilisation de la Route Nationale n°2 (RN2), des tronçons Djiri-Ingah ; Ingah-Etsouali ; Etsouali-Oyonfoula et Oyonfoula-Gamboma. Les travaux d’urgence de la Première sortie nord de Brazzaville, tronçon rond-point Mikalou- pont Djiri, et de la bretelle Ragec. 

En plus des projets d’infrastructures routières, les fonds retenus permettront la poursuite des travaux de la Tour verte dans le village aéroportuaire de Maya Maya, et l’achèvement du siège du ministère de l’Intérieur et de la décentralisation.

Enfin, la construction de l’usine de transformation du manioc à Loudima, dans le département de la Bouenza constituera le projet de renforcement des capacités industrielles pris en compte par ces ressources.  

Le ministre de l’Aménagement, de l’Équipement du territoire et des Grands Travaux a salué l’engagement des entreprises partenaires. « Nous apprécions cet engagement porté par la sincérité des sociétés chinoises qui acceptent d’accompagner le Congo dans son processus de développement. », a-t-il déclaré.

Dans le cadre de l’appui financier reçu de la part du Club de Brazzaville, 300 milliards de francs CFA ont déjà été mobilisés dans le processus de paiement de la dette intérieure. « A ce jour, sur les 300 milliards, près de 260 milliards ont été apurés. », précisait le Premier ministre Clément Mouamba en milieu de semaine.

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