Covid-19 : un milliard quatre cent millions pour renforcer la communication
Renforcer sa communication, tel est le challenge de la Coordination nationale face aux défis lancés par la pandémie à Coronavirus Covid-19 qui ne cesse de prendre de l’ampleur en République du Congo.
Lors de sa 8e réunion, la Coordination nationale a acté le financement et l’organisation d’une vaste campagne de sensibilisation sur la pandémie et la prévention. « Les équipes et les plans de campagne ont été mis en place. La sensibilisation renforcée sera amorcée dès la mise à disposition des moyens logistiques et financiers nécessaires. », précise son rapport.
Une disposition qui répond au relâchement dans l’observation des gestes barrières par les populations constaté par la Coordination nationale le 24 juillet dernier. Le port du masque, rendu obligatoire dans les lieux publics étant devenu la seule mesure barrière respectée par les populations.
Un manquement que les membres de la Coordination nationale attribuent aux pouvoirs publics et à ses partenaires dont les efforts de communications ont peiné à se déployer. « La Coordination Nationale constate que les pouvoirs publics, pourtant assistés par la société civile, les ONG et autres groupes de pression et d’encadrement des populations, peinent à déployer dans le pays une stratégie ordonnée et coordonnée de communication sur la nécessaire prévention. », Relève la Coordination.
Le lundi 03 août 2020, le ministre de la Communication et des médias Thierry Moungalla s’est entretenu avec le Comité technique de riposte chargé de la mobilisation sociale et de la communication à la pandémie Covid-19 dont il assure désormais la supervision.
Ensemble, ils ont défini les besoins de ladite commission, nécessaires à l’atteinte de ses objectifs, à savoir, intensifier la sensibilisation, par tous les canaux possibles, sur les gestes barrières et les dangers de la maladie.
Un besoin de financement évalué à un milliard quatre cent vingt-trois millions cent quatre-vingt-douze mille sept cent cinquante (1.429.192.750) francs CFA a été arrêté pour couvrir l’ensemble des activités retenues.
Une ambition qui cadre avec les recommandations faites par la Coordination nationale lors de sa réunion du 24 juillet 2020, il avait été retenu le renforcement de la communication dans le cadre de la prévention contre le Covid-19.
La Coordination nationale, constate et déplore que la prévention, globalement bien assimilée au moment de la décision de confiner, acte perçu par tous, comme la preuve de la gravité de la pandémie, s’est peu-à-peu relâchée. Ce relâchement général se traduit par l’inobservation des gestes barrières par de nombreux compatriotes.
La réalité sociologique aidant, les gestes barrières, notamment, la distanciation physique et le bannissement des attroupements, sont de moins en moins respectés.
La Coordination nationale constate que les pouvoirs publics, pourtant assistés par la société civile, les ONG et autres groupes de pression et d’encadrement des populations, peinent à déployer dans le pays, une stratégie ordonnée et coordonnée de communication sur la nécessaire prévention, et ce afin d’arrêter la propagation de l’épidémie.
Malgré ce constat amer, la Coordination relève néanmoins que la détention généralisée de masques individuels de protection par les citoyens en âge de les porter demeure un acquis à préserver. Même si son port et sa qualité ne sont pas toujours conformes, le masque reste l’instrument de prévention le plus usité dans notre pays.
La Coordination nationale recommande donc que les pouvoirs publics et les autres acteurs de la prévention insistent sur le port obligatoire et conforme du masque, tout en intensifiant la sensibilisation, par tous les canaux possibles, sur les gestes barrières et les dangers de la maladie, non encore maîtrisée par la médecine.
Financement et organisation d’une vaste campagne de sensibilisation sur l’épidémie et la prévention
Sous la supervision du ministre en charge de la Communication, les équipes et les plans de campagne ont été mis en place. La sensibilisation renforcée sera amorcée dès la mise à disposition des moyens logistique et financiers nécessaires.
Le besoin de financement est pour sa part évalué à un milliard quatre cent vingt-trois millions cent quatre-vingt-douze mille sept cent cinquante (1.429.192.750) francs cfa.
La Coordination nationale préconise pour ce faire, une programmation des actions, par mois ou par bimestre ou encore par trimestre, afin de s’assurer d’une mobilisation effective des tranches du financement par l’Etat.
D’autre part, la Coordination nationale recommande à la Commission mobilisation sociale et communication du Comité technique de riposte, de contacter des donateurs potentiels afin d’obtenir des financements complémentaires.