Société

COVID-19 : le vaccin Pfizer suspecté d’avoir causé la mort de 30 patients en Norvège

Le 14 janvier, l’Agence norvégienne du médicament a publié les résultats d’une étude établissant un lien entre 30 décès et les effets secondaires du vaccin contre le Covid-19.

Âgé d’au moins quatre-vingt (80) ans et ayant une santé fragile, les 13 patients décédés auraient succombé aux effets secondaires (fièvre, nausée,…) du vaccin Pfizer. 

Même si dans la majorité des cas les effets secondaires du vaccin ne sont d’aucune conséquence, le médecin en chef de l’Agence norvégienne des médicaments Sigurb Horlemo a révélé que « les rapports pourraient indiquer que les effets secondaires courants des vaccins à ARNm, tels que la fièvre et les nausées ont pu entraîner la mort de certains patients fragiles ».

Les vaccins Pfizer et Moderna sont les seuls autorisés à ce jour. Ils ont été validés par l’OMS (Organisation Mondial de la Santé) pour répondre à des situations d’urgence. 

L’Union européenne qui a choisi Pfizer au détriment de son concurrent Moderna avait commandé 600 millions de doses de ce vaccin. Une commande qui demeure en attente après que le laboratoire américain Pfizer qui produit le vaccin en collaboration avec le groupe allemand BioNTech ait annoncé un ralentissement de ses livraisons hors des Etats-Unis. La cause officielle étant des travaux dans l’une de ses usines de production en Belgique.

Toutefois, la question se pose sur la fiabilité de ces vaccins qui ont été produits moins d’un an après l’apparition du coronavirus, alors que la moyenne de production d’un vaccin se situe entre 10 et 15 ans.  

Une situation pour le moins confuse, qui peut légitimement amener la population congolaise à s’interroger sur la procédure de déploiement de la campagne de vaccination à venir dans notre pays.  

Rappelons que lors de son discours à la nation le 23 décembre 2020 le président de la République Denis Sassou Nguesso déclarait : « j’engage notre pays sur la voie du vaccin ». Une position qui avait été réaffirmée par la ministre de la Santé  Jacqueline Lydia Mikolo qui annonçait la livraison de la première vague de vaccin au Congo courant le premier trimestre 2021.

Ces vaccins seront-ils adaptés aux formes de virus que l’on rencontre chez nous, quelles dispositions seront prises au Congo afin de prévenir de tels incidents médicaux ? Autant de préoccupations auxquelles les prochaines recommandations des experts congolais devront apporter des réponses. 

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