Claudine Munari appelle au respect des textes régissant la Foc et le Frocad
La présidente de la Fédération de l’opposition congolaise (Foc), Claudine Munari est montée au créneau pour dénoncer une « campagne de désinformation » à l’encontre de ladite plateforme politique et du Front Républicain pour le respect de l’Ordre Constitutionnel et l’Alternance Démocratique (Frocad).
Dans un communiqué rendu public ce 21 décembre, la Fédération de l’opposition congolaise dénonce une campagne visant à déstabiliser l’opposition nationale.
Claudine Munari, présidente dudit regroupement, dénonce des informations erronées faisant état d’une restructuration au sein de la Foc et le Frocad. Deux organes de l’opposition fortement liés par des textes régissant leur fonctionnement, a-t-elle souligné.
A cet effet, la Foc réfute une quelconque réforme institutionnelle au sein du Frocad, et s’en tient aux textes régissant le fonctionnement du regroupement politique pour appuyer son démenti.
« Les articles 17 et 21 des statuts du Frocad stipulent que seule l’Assemblée générale des partis et associations peut procéder à la désignation ou au remplacement des instances dirigeantes. », indique la communication.
La dernière assemblée du Frocad datant du 7 août 2020 à Brazzaville, la présidente de la Fédération de l’opposition congolaise en conclu que « les instances dirigeantes du Frocad demeurent par conséquent inchangées. »
Claudine Munari a assuré de la cohésion entre la Foc et le Frocad, elle annonce par ailleurs que les réunions des instances délibérantes seront organisées en « temps utile ».
Les ordres du jour des ces assises sont confectionnés par les comités habilités pour inclure tous les sujets d’intérêt commun, entre autres, l’organisation du Conseil Fédéral dans l’optique de préparer la Convention.
La correspondance indique qu’ il s’agit du seul organe habilité à émettre ou recevoir la démission de la Présidente.
Pour conclure Claudine Munari avertit, « toute personne qui usurpera des fonctions ou n’agira pas selon les textes en vigueur s’exposera aux sanctions de droit. » Une mise en garde qui fait douter de la parfaite cohésion au sein du regroupement politique vantée dans le communiqué.
Affaire à suivre.