Justice

Bébés noirs : démantèlement des réseaux des policiers auteurs ou complices des agressions 

Le ministère de la Sécurité et de l’ordre public mène une enquête visant à démanteler tous les réseaux de bandits appelés « Bébés noirs » auxquels font partie des agents de la force publique semant la terreur au Congo. 

Le ministère de la Sécurité et de l’ordre public s’est adressé aux agents des forces de l’ordre et à l’opinion nationale sur les nouvelles mesures précises dans la lutte contre l’insécurité au Congo. 

La police mène une enquête afin d’apporter la lumière sur les réseaux des civils et policiers impliqués dans des actes de violences perpétrés notamment dans les quartiers de Brazzaville.

« Une opération visant à démanteler tous les réseaux de bandes organisées actuellement appelés bébés noirs ont déjà été interpellées par des faits d’agressions, d’extorsions et de vols à main armées. Parmi ces bandits figurent quelques agents de la force publique présumés auteurs et ou complices des faits décriés », indique la correspondance du ministère. 

Le hiérarchie de la police et la gendarmerie a attiré l’attention des hommes en uniforme suite au braquage de Mère Alice dans laquelle quatre principaux présumés auteurs de cet acte seraient des agents des forces de l’ordre, Le Troubadour de Brazzaville.

Parmi eux, l’adjudant-chef Alain Kanga, chef de poste du Poste de sécurité de police dit du Contre-rail, à Brazzaville et le commandant du Groupe de répression du banditisme (GRB), le capitaine Romuald Manounou dit Morgan.

Ce dernier a été par la suite suspendu de ses fonctions comme le 25 août dernier, par le commandement des Forces de police, le général Jean-François Ndengué. Il a été remplacé par le capitaine Ariston Stéphano Omouanga.  

♦Lire aussi : Le général Ndengué met en garde contre les « dérives » policières

« L’enquête étant en cours, ces derniers comme tous les autres subiront les sanctions prévues par la loi au cas où leur culpabilité serait établie…Le ministère de la sécurité et l’ordre public lance une sévère mise en garde à l’endroit des personnels de la force publique qui se rendraient complices des faits », renseigne la note. 

Le ministère de la sécurité et l’ordre public appelle la population à la vigilance. Il rappelle également le numéro d’urgence le 117. 

Le 13 janvier dernier, le général Jean-François Ndengué avait attiré l’attention des agents de la force publique sur les dérives.

« En ce début d’année 2022, je voudrais vivement attirer votre attention sur les dérives notoires qui ont ternit gravement l’image de la police », avant d’ajouter « ils subiront toute la rigueur de la loi », avait-il déclaré.

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