Des ONG lancent un « appel urgent » pour la libération du Dr Alexandre Ibacka Dzabana
Un collectif d’Organisations Non Gouvernementales de droits humains appelle les autorités congolaises à la libération du Dr Alexandre Ibacka Dzabana, qui selon le collectif aurait été arrêté ce jeudi 11 mars.
Les ONG : Agir ensemble pour les droits humains, l’OCDH, Tournons la page, la Plateforme des ONG des droits humains et de la démocratie, l’ACAT-France, FIDH et l’OMCT ont rendu public une déclaration conjointe au sujet de l’arrestation dont le docteur Alexandre Ibacka Dzana Alexandre aurait fait l’objet ce jeudi 11 mars.
Ces organismes ont lancé un « appel urgent » à la libération de ce dernier, coordonnateur de la Plateforme congolaise des ONG des droits humains et de la démocratie, membre du Mouvement M22 et de la coalition Tournons La Page Congo.
Une arrestation qu’elles jugent « illégale », et qui pourrait s’avérer préjudiciable à la santé de leur compagnon. « Les motifs de son arrestation ne sont pas connus, et son avocat n’a pas pu obtenir le motif de son incarcération. Nous sommes sans nouvelles directes de lui et la situation est extrêmement préoccupante. Le Dr Alexandre Ibacka Dzabana est âgé de 77 ans et a des antécédents de santé incompatibles avec une détention quelle qu’elle soit. », renseigne la correspondance.
Pour le collectif, ces faits illustrent la « détérioration très préoccupante », de la situation des acteurs de la société civile et des défenseurs des droits humains dans notre pays.
Face à cet état de fait, les défenseurs des droits humains :
- « Dénoncent cette arrestation illégale ;
- Dénoncent la détention arbitraire de M. Alexandre Ibacka Dzabana ;
- Exigent que son avocat ait accès à son client sans condition ;
- Exigent la libération immédiate et sans condition aucune de M. Alexandre Ibacka Dzabana ;
- Exigent que les autorités politiques, administratives et judiciaires se saisissent du dossier et mettent en place une enquête ; et,
- Rappellent que le rôle des autorités congolaises est de protéger et garantir la sécurité des défenseurs des droits dont les actions sont pacifiques en particulier en cette période électorale. ».
Les ONG espèrent par ailleurs voir les autorités compétentes s’imprégner de la situation.