Reprise difficile pour certains élèves face aux difficultés de transports
Depuis la reprise des cours ce mardi 02 juin, certains élèves, éloignés de leurs établissements, éprouvent d’énormes difficultés à se rendre dans leur établissement du fait de la cherté du prix du transport de la rareté de l’offre et des « demi-terrains ».
Dans sa communication le 16 mai dernier annonçant le plan de déconfinement , le premier ministre Clément Mouamba faisait mention, entre autres mesures, de la limitation du nombre de passagers dans les véhicules de transports en commun.
Effet immédiat de cette mesure, une augmentation du prix du transport, et le morcellement des itinéraires habituels “demi-terrains”, et une rareté de l’offre de transport.
Les transporteurs qui assument le choix de ces pratiques, disent ne pas être accompagnés financièrement dans l’application de cette mesure, et donc obligés de répercuter le manque à gagner sur leurs clients.
Une situation qui a fortement perturbé les déplacements des travailleurs à Brazzaville et Pointe Noire notamment où l’activité a repris avec le déconfinement, et à laquelle sont désormais confrontés les élèves depuis la reprise des cours en ce début de semaine.
Pour faire face à cette difficulté, certains établissements ont fait des réaménagements, re-organisant notamment les emplois du temps aux fins de ménager les élèves vivant loin des lieux d’apprentissage.
« Au lycée Victor Augagneur les emplois du temps sont établis de 8 h à 12 h. Nous avons préféré commencer les cours à 8 heures pour justement aider les enfants qui vivent loin afin de leur permettre d’arriver à temps à l’école mais également de rentrer avant l’heure du couvre-feu surtout pour ceux qui vont marcher. », a rassuré Christian Makosso surveillant général dudit lycée.
Malgré ces changements, d’énormes retards de la part des élèves sont constatés et certains sont parfois obligés de rester chez eux à cause des prix élevés du transport.
Pire encore apprend-on des élèves du Lycée Publique du 12 août à Pointe Noire, certains enseignants incapables de tenir le rythme sont simplement absents des cours qu’ils doivent dispenser.
Face à ces difficultés les élèves lancent un cri d’alarme et demandent aux autorités compétentes une assistance. Il serait bien venu, que des bus de la Société de Transport Public Urbain (STPU) soient mis à la disposition des enseignants et élèves, aux premières heures de la journée pour assurer leur arrivée à temps dans les établissements.
Une situation extrêmement préoccupante qui compromet le principe d’égalité face à l’éducation et aux examen qui auront lieu dans les prochains jour.