Economie

La ministre en charge des transports relève le défi de la CFCO

La ministre en charge des Transports, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas a au cours d’une rencontre avec le personnel de la société Chemin de Fer Congo Océan, manifesté son engagement à la relance des activités de cette structure quasi inactive depuis plusieurs années.

En visite de travail à Pointe-Noire, Ingrid Olga Ebouka-Babackas s’est entretenue, ce vendredi 5 juin, avec les responsables du CFCO. Cette rencontre visait à faire le point de la situation de cette entreprise publique en difficulté, afin de trouver des voies et moyens de redressement de la structure.

Il en ressort que la compagnie est totalement désoeuvrée et à l’abandon depuis plusieurs années en témoigne l’obsolescence de ses infrastructures, les problématiques financières et administratives qui minent la société depuis plusieurs années. La ministre a exprimé sa volonté de travailler en synergie avec l’ensemble des ressources humaines de l’entreprise pour une relance optimale du CFCO en dépit des difficultés observées.

« La tâche est immense. Mais elle n’est pas insurmontable puisqu’elle est confiée à des hommes. Nous ne laisserons pas ce vieillard agonisé, non. J’en fais ici le serment. Nous avons un challenge. Nous allons ensemble le relever avec toutes les composantes du personnel malgré les obstacles. Nous avons la volonté d’avancer. »

La ministre des transports a établi une feuille de route du projet de relance du CFCO qui passera par le lien entre le plan, la statistique, l’intégration régionale, le partenariat au développement. Elle promet une présence régulière au CFCO pour s’assurer d’épuiser chacune des problématiques en vue de garantir le redressement souhaité.

Le projet de la CFCO est un des challenges prioritaires de Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas. Lors de sa prise de fonction le 20 mars dernier, elle avait promis apporter un souffle nouveau à cette compagnie bientôt centenaire de notre pays.

Lancé en 1934, le CFCO est l’une des plus vieilles structures économiques du Congo. Il peine a véritablement se relancer depuis la suspension de ses activités en 2016 suite à la crise dans le département du Pool et surtout avec l’essor du transport routier grâce à la route nationale N1 (RN1).

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