L’ACNQ s’inquiète de la qualité des masques de fabrication locale
Reconnu pour être une barrière efficace contre le coronavirus, les masques de protection peuvent se révéler dangereux pour les usagers lorsqu’ils n’obéissent pas à certaines exigences de fabrication et même d’utilisation selon l’Agence Congolaise de Normalisation et de la Qualité (ACNQ).
C’est l’équipement de protection de l’heure. Le masque, une barrière contre le Covid-19 est victime de son succès. Tout le monde en veut, sauf que tout le monde ne peut s’en procurer pour des raisons économiques et de disponibilité notamment.
À l’image d’autres artisans du continent, les couturiers congolais se sont lancés dans la production des masques multi-usages. Initiative qui a d’ailleurs été encouragée par les autorités qui les arborent à l’occasion.
Mais depuis, une voix discordante s’est fait entendre ; celle de l’agence congolaise de normalisation et de la qualité qui tire la sonnette d’alarme sur la confection et l’utilisation de ces équipements. « Les masques ne se fabriquent pas avec n’importe quel tissu, n’importe où et n’importe comment » peut on lire dans le communiqué qu’elle porte à l’attention du public.
Pour l’agence, il existe des exigences relatives au matériel utilisé, à la confection, a l’emballage, au lavage et au séchage pour le cas des masques lavables. Cette réalité remet au goût du jour la problématique de l’encadrement du processus de production de cet équipement barrière.
Il y a quelques jours, en réponse à une parlementaire, la ministre de la Santé qui évoquait l’idée du recours l’initiative des artisans locaux évoquait déjà un impératif d’encadrement. L’alarme de l’ACNQ résonne comme un argument supplémentaire à la vigilance.
L’agence congolaise de normalisation et de la qualité dit se tenir aux côtés des artisans identifiés et du comité de riposte pour apporter les référentiels et l’appui technique nécessaires à la compréhension desdites exigences.