CHU-B : Sérénité retrouvée entre le Ministère de la Santé et l’intersyndicale
Reçu en audience en fin de semaine dernière, le regroupement syndical du centre hospitalier universitaire de Brazzaville (CHU-B) a pu soumettre ses revendications à la ministre de la Santé, de la population, de la promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développement, Jacqueline Lydia Mikolo.
En assemblée générale extraordinaire le 4 février dernier, les syndicats du CHU-B dénonçaient une gestion chaotique de la structure sanitaire par le comité de gestion canadien, et une présumée affaire de détournement de plus de 1,6 millards de francs CFA, en exigeant la restitution de cette somme par le ministère de la santé et l’équipe canadienne aux commandes.
La rencontre avec la ministre aura donc permis de tirer au claire un certain nombre de zones d’ombres et d’incompréhensions. « Après avoir reçu des explications au cours de cet échange fructueux, nous avons compris un certains nombre de choses », a déclaré à l’ADIAC, Bienvenu Kouama président de l’intersyndicale au sortir de la rencontre.
A l’issue de cette réunion de concertation, plusieurs mesures visant à apaiser les tensions au sein de la structure sanitaire ont ainsi été adoptées.
L’intersyndicale qui dénonçait l’absence de ses représentants dans les échanges relatifs à la gestion de l’hôpital participera désormais aux réunions du comité de suivi du projet d’appui à la gestion du CHU-B.
Une commission paritaire entre l’intersyndicale et l’administration sanitaire va également être mise en place afin de relancer les discussions avec la direction de l’hôpital et faire entendre les revendications d’ordre structurelles et fonctionnelles des syndicats.
Une rencontre qui augure des négociations difficiles, il y a quelques jours, les syndicalistes demandaient l’éviction de l’actuel directeur général le canadien Sylvain Villard et la nationalisation du poste pour une meilleure cohésion.
