355 millions pour la surveillance et la recherche épidémiologique au Congo
La ministre de la Santé Jacqueline Lydia Mikolo et l’ambassadeur de France au Congo François Barateau ont signé ce samedi 25 Avril à Brazzaville, une convention de financement du Laboratoire National de Santé Publique.
Le gouvernement congolais et l’ambassade de France ont co-signé le projet “Surveillance et recherche épidémiologique au Congo” (SUREC). Financé par l’ambassade de France à hauteur de 355 millions de francs CFA, il vise à accompagner le développement du Laboratoire National de Santé Publique.
C’est un projet à long terme dans lequel s’engagent les deux parties. Face à la récurrence des épidémies, le Congo et la France ont décidé d’améliorer les capacités fonctionnelles du Laboratoire national afin de développer la capacité de prévention et de riposte face aux épidémies.
Le projet SUREC prévoit l’évolution institutionnelle du laboratoire en Institut national de Santé publique. Le développement de collaboration scientifique avec les instituts Pasteur de la sous-région, au Cameroun et en Centrafrique, le renforcement d’un réseau de surveillance sentinelle sur la grippe et autres syndromes febriles dont le covid-19.
Dans l’immédiat les efforts se concentreront sur la lutte contre le Covid-19, notamment par le renforcement des capacités de diagnostic biologique.
Notons que dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, le gouvernement congolais a procédé au renforcement des capacités du laboratoire de Pointe-Noire pour permettre une réponse rapide dans le processus des tests de dépistages qui s’effectuaient jusque-là uniquement à Brazzaville.