17 présumés bébés noirs arrêtés à Brazzaville
Le directeur départemental de la police de Brazzaville, le colonel Jean-Pierre Okiba, a présenté une dizaine de présumés « bébés noirs » à la presse. Des jeunes délinquants interpellés au moment où la question de l’insécurité fait de plus en plus de débat dans l’opinion.
Ce 22 février 2021, 17 jeunes âgés entre 14 et 25 ans ont été présentés à la presse par la direction départementale de la police de Brazzaville. Les indélicats ont été interpellés suite à l’agression d’une dame à Mikalou dans l’arrondissement six Talangaï au nord de Brazzaville.
Suite à l’agression, une enquête a été ouverte par les fins limiers de la police de Brazzaville a débouché sur l’arrestation d’un peu moins d’une vingtaine de jeunes garçons et filles dont plusieurs d’entre eux sont encore mineurs.
Au cours de leur arrestations des couteaux, machettes, scies, et autres armes blanches ont été saisies. La police a également mis la main sur des stupéfiants et des médicaments utilisés autrement que pour des raisons médicales.
Le colonel de police Jean-Pierre Okiba, directeur départemental de la police de Brazzaville, qui a rappelé le rôle de la police dans l’écosystème judiciaire, déplore ce qu’il qualifie de démission de la part des parents. « Vous avez devant vous des enfants, vous avez trois filles qui ont 14 ans, 15 ans, 16 ans ce sont des enfants qui sont supposés être encore sous le toit des parents. Mais d’où vient-il que, les parents ne savent même pas où se trouvent ces filles ? ».
Dans les villes de Brazzaville et de Pointe-Noire où l’on assiste à une résurgence du phénomène des bébés noirs, il n’est pas rare d’assister où d’être victime d’agressions ou des confrontations entre bandes rivales, en pleine journée. Sur les réseaux sociaux plusieurs de ces agressions choquantes sont diffusées.
L’opinion espère que cette arrestation marquera le début d’une lutte acharnée des autorités contre l’insécurité créée par ces jeunes délinquants. Une lutte à laquelle les autorités à leur tour invitent les populations à participer en communiquant avec les forces de l’ordre.