Justice

Zéphirin Mboulou sur la lutte contre les bébés noirs : « Nous allons reprendre des patrouilles comme au vieux temps »

Ce lundi 9 janvier, le ministre de l’Intérieur, de la décentralisation et du développement local, Raymond Zéphirin Mboulou, a instruit les forces de l’ordre d’organiser des patrouilles policières les soirs pour éradiquer le grand banditisme dans notre pays.

Les chefs de quartiers et de villages ont eu une séance de travail ce lundi 9 janvier, à Brazzaville avec le ministre de l’Intérieur, de la décentralisation et du développement local, Raymond Zéphirin Mboulou. 

Au cœur des discussions, la lutte contre le grand banditisme perpétré par des gangs appelés « bébés noirs » et « kulunas » principalement à Brazzaville et à Pointe-Noire.

Dans sa communication, le ministre a annoncé le retour de contrôles policiers dans les espaces publics pour faire face aux faits d’agressions, d’extorsions et de vols à main armées perpétrés par ces jeunes tant dans nos quartiers qu’en milieu scolaire.

« Nous allons reprendre des patrouilles comme au vieux temps. Celui qui sort au-delà de 21 heures, 22 heures, s’il n’a pas sa carte d’identité, il est pris. On va revenir à ce système, comme ça, tous ceux que nous trouverons dans la rue seront des délinquants », a déclaré Raymond Zéphirin Mboulou. 

Dans ses orientations, le ministre de l’Intérieur a ordonné aux chefs de quartiers de dénoncer les présumés « bébés noirs » vivant dans leurs quartiers afin d’éradiquer ce phénomène, susceptible de porter atteinte à la paix sociale.  

« Pourquoi le chef de quartier ne peut pas attirer l’attention de son voisin ? Pourquoi vous n’en parlez pas ? Pourquoi vous ne dénoncez pas ces malfaiteurs ? Pourtant vous les connaissez, mais informer. Le phénomène kulunas, le phénomène des bébés noirs, nous devons arrêter ce phénomène de banditisme ensemble. Ce n’est pas l’affaire des services de sécurité seulement », a-t-il souligné.

Notons que lors du réveillon d’armes organisé le 31 décembre dernier, le Chef suprême des armées, Denis Sassou Nguesso, avait ordonné les Forces armées congolaises (Fac) de prendre des dispositions nécessaires pour éradiquer le phénomène « bébés noirs ». 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page