Société

UMNG : des protestations lors de la visite des ministres Itoua et Ibombo

Les étudiants de l’Université Marien Ngouabi (UMNG) ont protesté contre les mauvaises conditions dans lesquelles ils apprennent lors de la visite des ministres Léon-Juste Ibombo et Bruno Jean-Richard Itoua.

Le ministre des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique Léon-Juste Ibombo et son collègue de l’Enseignement supérieur Bruno Jean-Richard Itoua se sont rendus à l’Université Marien Ngouabi de Brazzaville, où ils étaient attendus pour l’inauguration de quatre salles multimédias ce jeudi 1er avril à Brazzaville. 

Alors que la cérémonie avait bien débuté du côté de la Faculté des lettres, arts et sciences humaines (FLASH) notamment, un incident est survenu lors de la poursuite des visites du côté de la Faculté des Sciences et des Technologies (FST). 

Les ministres ont été interpellés par des étudiants qui les ont invités à découvrir les réalités auxquelles ils sont confrontés. Ils ont ainsi demandé aux ministres et à la délégation qui les accompagnait de visiter les laboratoires dans lesquels ils effectuent leurs travaux pratiques.   

Un mouvement spontané selon un étudiant interviewé à l’Université, “les étudiants n’étaient pas informés de cette inauguration. Peut-être les professeurs et les cadres de l’Université, mais les étudiants ne l’étaient pas », assure-t-il.

Face à l’insistance et la foule d’étudiants grandissante, les ministres se sont prêtés à quelques visites impromptues “sans implication”, ont jugé les étudiants. “Ils n’ont même pas vraiment visité les labos, ils ont à peine jeté un coup d’œil dans une, deux salles, ils sont repartis”, affirme un d’entre eux.

Une situation qui va entraîner un mouvement de foule, des étudiants scandant “visitez les labos” et l’espace réservé à l’apéritif saccagé par les étudiants. 

Les autorités et leurs délégations ont interrompu la visite, contraints par l’ambiance électrique à quitter l’Université accompagné des agents de la gendarmerie présents sur les lieux. 

Après l’ampleur prise par le sujet sur la toile notamment où l’information a été reprise, les étudiants reprécisent qu’il n’a jamais été question d’agresser les autorités présentes. “On a jamais agressé le ministre, il y a juste eu un peu de désordre, mais ils n’ont pas touché le personnel. Ils voulaient simplement revendiquer l’amélioration des conditions dans lesquelles ils étudient.”, précise un étudiant. 

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