Thierry Moungalla tacle Tsaty Mabiala sur sa non-participation à la présidentielle
Thierry Moungalla Porte-parole du gouvernement répondait aux interrogations relatives à l’inclusivité et la transparence de l’élection présidentielles du 21 mars sur BBC Afrique ce 14 février. Un exercice au cours duquel il a envoyé des piques à Pascal Tsaty Mabiala, au sujet de sa non-participation au scrutin électoral à venir.
Lors de sa dernière sortie médiatique, le Porte-parole du gouvernement n’aura pas ménagé le chef de file de l’opposition, Pascal Tsaty Mabiala. L’absence de ce dernier soulignée par la journaliste de BBC Afrique, a donné l’occasion au Porte-parole du gouvernement de revenir sur les « probables » motifs de l’absence du 1er secrétaire de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS) de la course à la Magistrature suprême.
« Il est possible que pour des raisons diverses, Tsaty Mabiala chef de file de l’opposition ait décidé de ne pas concourir là, pour consolider ses forces pour l’élection législative. », a lancé Thierry Moungalla, qui refuse de croire en la raison avancée par le parti de l’opposition, à savoir l’« impréparation », et l’« incapacité », du gouvernement à améliorer le système électoral pour en garantir la « crédibilité », et la « sincérité »,.
Selon le Porte-parole du gouvernement, ces arguments seraient des prétextes utilisés par l’opposant pour justifier sa démarche auprès de sa base et de son électorat. « Parce qu’il est toujours curieux de ne pas vouloir participer à l’élection présidentielle et puis, peut-être, l’année prochaine, dans les mêmes conditions, participer aux élections législatives. », ironise Thierry Moungalla.
Le ministre qui renvoie la journaliste de BBC Afrique vers l’intéressé pour davantage de détails, affirme avant de conclure sur la question, que les enjeux liés au statut de chef de l’opposition ne découlent pas de l’élection présidentielle, mais des élections législatives.
« Là sont les enjeux en terme d’ancrage institutionnel en terme de moyens pour faire exister l’opposition et faire exister les groupements de partis qui sont autour de lui puisque le statut de chef de l’opposition amène un certain nombre de moyens matériels et logistiques qui lui permettent de déployer ses actions. », a-t-il conclu.
Pour rappel, conformément à la loi fondamentale de 2015, est désigné chef de file de l’opposition, le leader du parti ayant obtenu le plus grand nombre d’élus à l’Assemblée nationale derrière le parti ou le groupement de la majorité. Le statut de chef de file de l’opposition prévoit quelques droits et privilèges à ce dernier.